La Suisse autorise l’implantation de 2 nouveaux casinos

La Commission Fédérale des Maisons de Jeux (CFMJ) de la Suisse a rendu son rapport concernant le marché des jeux d’argent. Le Conseil Fédéral a reçu ce bilan, qui ne renferme que des résultats positifs. Le Conseil Fédéral a alors décidé de rajouter 2 casinos aux 21 déjà existants dans le pays.

La Suisse autorise l'ouverture de 2 nouveaux casinos terrestres

Un pays tourné vers l’avenir

Avant la décision du Conseil, la Suisse possédait 21 établissements de jeux d’argent, ventilés dans des régions. Ces casinos sont implantés de manière uniforme sur l’ensemble du territoire. En fait, les autorités ont établi une carte spéciale pour assurer une bonne répartition de ces lieux de divertissement.

Toutefois, les permis d’exploitation expirent en 2024. Afin de commencer à préparer le paysage des maisons de jeux, la Suisse va attribuer 2 licences supplémentaires. Ces permis appelés aussi concessions permettront la création de 2 nouveaux casinos terrestres.

D’ici quelques mois, les villes de Lausanne et Winterthour accueilleront à leur tour des casinos. Les appels d’offres devraient débuter en mai 2022. Les intéressés peuvent donc déjà se mettre à rassembler le dossier de demande de licence. L’attribution des prochaines concessions suivra une procédure ouverte. La CFMJ se charge de l’organisation, mais c’est le Conseil fédéral qui aura le dernier mot.

Dans tous les cas, il y a de fortes chances que son choix se porte sur l’opérateur qui élargit les options de jeux des Suisses. En outre, il devra pouvoir assumer les prélèvements fiscaux assez élevés.

Le rapport dévoile que la loi concernant les jeux de hasard est respectée. De plus, les opérateurs ont atteint les objectifs fixés En effet, les maisons de jeux remplissent leur rôle d’organisateurs de divertissement. Par ailleurs, ils génèrent beaucoup de recettes.

Depuis que le pays a autorisé les casinos, ces derniers occasionnent des impôts d’une valeur de 7 309 milliards de francs suisses. Les 6 253 milliards de cette somme ont été utilisés pour l’assurance vieillesse et survivants (AVS). Le Conseil fédéral prévoit de maintenir ces excellents résultats, tout en mettant l’accent sur les recettes fiscales. Les revenus des maisons de jeux doivent être en premier lieu bénéfiques pour la population suisse.

Un système bien rôdé

La Suisse garde un contrôle strict sur l’industrie du jeu. Le Conseil fédéral est le seul organisme habilité à imposer les procédures d’attribution des concessions. Les casinos suisses reçoivent le permis de classe A ou B. Ainsi, la Suisse comptera 10 casinos de type A pour 13 concessions B.

Les autorisations à venir seront de la classe A. Par conséquent, les joueurs n’y verront aucune limite de mise. Pour les établissements de jeux d’argent de type B, la mise maximale s’élève à 25 francs suisse. En outre, le produit brut des jeux (PBJ) hors ligne des casinos A n’est imputé d’aucun impôt cantonal.

Durant sa dernière réunion, le Conseil fédéral a défini les cadres de détermination des concessions A et B. Le 1er exige un emplacement permettant d’assurer un PBJ de plus de 30millions de francs par an. Pour arriver à ce résultat, le casino doit être situé dans une région abritant au moins 300 000 personnes. De surcroît, ces joueurs potentiels ne doivent pas se trouver à plus de 30 minutes en voiture de l’établissement.

Comme la législation suisse permet aux casinos physiques d’étendre leurs activités sur internet, de nouveaux sites de casinos en ligne pourraient donc voir le jour.

Le groupe Barrière de nouveau face à son avenir

Le 07 août 2021, le patron du groupe Barrière, Dominique Desseigne, atteint l’âge honorable de 77 ans. Cet ancien notaire, que rien n’avait préparé à une carrière dans les affaires, doit penser à sa retraite. Cela implique une succession pour l’entreprise célèbre dans le domaine des jeux d’argent et de l’hôtellerie de luxe. L’histoire a montré que les changements de direction ont toujours été profitables à cette entreprise à succès.

La question se pose quant à la succession du groupe Barrière

De l’origine à l’élargissement

La belle histoire de courage et d’audace derrière le groupe Barrière a inspiré un livre à l’écrivain Pierre Rey. Ce dernier choisi d’écrire sur le fondateur du groupe, François André.

François André a d’abord été paysan, puis gérant de tripots. Au début du XXè siècle, il sent l’attrait des personnes fortunées pour les casinos et la mer. En 1927, il prend la tête de la société des Hôtels et Casinos de Deauville. Il étend l’entreprise en inaugurant l’hôtel du golf.

N’ayant pas d’enfant, François André nomme son neveu Lucien Barrière pour lui succéder en 1962. C’est ce dirigeant qui va révéler tout le potentiel du concept de station balnéaire initié par son oncle. Pierre Rey choisit d’ailleurs « L’Oncle » comme titre de son roman.

Lucien décide d’assortir des équipements sportifs et des loisirs haut de gamme aux stations balnéaires. Ainsi, elles se destinent à une clientèle triée sur le volet. Il étend les divertissements dans les casinos. Bref, il crée le « resort à la française » qui rendra le groupe Barrière si unique. Toutefois, il meurt brutalement en 1990, à 67 ans.

Lucien Barrière non plus n’a pas de descendant de sang. Par contre, il a adopté la fille de sa femme et elle va reprendre la tête du groupe. Diane Barrière-Desseigne entreprend de rénover les hôtels Barrière, afin de leur donner ce cachet aujourd’hui bien connu. Mais 5 ans après sa prise de pouvoir, Diane est victime d’un accident d’avion qui la laisse tétraplégique.

Celui qui va porter le groupe à l’international

Cet imprévu propulse le mari de Diane, Dominique Desseigne, à la tête de l’empire. Il se lance alors dans un secteur qui lui est totalement inconnu. Elle lui insuffle les idées, comme le rachat du « Fouquet’s », et il exécute. Nous savons aujourd’hui que cet établissement a contribué grandement à l’internationalisation du groupe Barrière.

Malgré son handicap physique, Diane reste impliquée dans la vie de la société. De son côté, Dominique possède également un sens commercial. Cela lui permet de continuer la « success story » même après le décès de son épouse en 2001.

Entre autres réalisations, Dominique réussit à ouvrir le 1er casino international du groupe en 2003. Il est basé à Montreux, en Suisse et dispose depuis peu d’une plateforme de jeux de casino en ligne. En 2007, il lance le casino Barrière Toulouse, qui présente des innovations par rapport aux autres établissements de jeux. Ce casino intègre plusieurs salles de jeux et de multiples aires de restauration, dont un « Fouquet’s » et un théâtre.

Dominique Desseigne a porté haut l’étendard de la famille Barrière. La question qui se pose actuellement concerne la capacité de ses enfants à lui succéder. Dominique les a depuis longtemps placés à des postes stratégiques. Ils devront bientôt faire leurs preuves.

Un joueur remporte 450 000€ sans pouvoir en profiter

Un joueur français a traversé un ascenseur émotionnel peu plaisant grâce au jeu Crazy Time d’Evolution Gaming. Pendant un instant, Thomas R. a cru avoir remporté la somme de 450 000€. Cependant, dans la même foulée, il a appris qu’il ne recevrait jamais cet argent. A la lumière des explications données, il semble qu’il a sa part de responsabilité.

Un joueur mise avec un bonus sur Crazy Time et ne peut encaisser ses gains

Un gain qui aurait pu rentrer dans les annales

Crazy Time, un produit d’Evolution Gaming, est un jeu de casino en direct. Une roue de la Fortune tourne sur un écran. Il présente des multiplicateurs et plusieurs sortes de bonus. Les joueurs connectés dans des casinos virtuels différents peuvent placer des paris. Cet opus a rapidement plu aux amateurs de jeux d’argent.

Thomas R. a choisi la plateforme en ligne Monte Cryptos pour jouer à Crazy Time. Il a misé 90€ sur le Pachinko. La roue s’est effectivement arrêtée sur cette fonctionnalité. De plus, un multiplicateur fois 5000 a été assorti au Pachinko. Par conséquent, Thomas R. a remporté 450 000€ grâce à ce seul tour de jeu.

2005 personnes pariaient en parallèle avec Thomas R. sur cette roue de la Fortune. Au total, ces participants ont raflé 10 763 186€. Ce montant est enregistré comme le gain le plus conséquent attribué sur Crazy Time.

Des conditions à respecter

Toutefois, Thomas R. ne verra jamais la couleur de cet argent. Malgré les indignations des joueurs de Crazy Time sur les réseaux sociaux, la situation n’est pas près de changer.

Après examen, il s’avère qu’il n’a pas respecté les termes et conditions généraux des bonus de Monte Cryptos. À l’époque où Thomas a joué, les conditions des promotions du casino imposent une mise maximale.

« La mise maximale autorisée lors de l’utilisation de bonus ou de gains issus de bonus est de 5 € ou 1.00 mBTC par tour. Ou 10 % du solde actuel du joueur (le montant le plus bas est pris en compte) ». En d’autres termes, un joueur peut miser seulement 5€ lorsqu’il parie avec un bonus actif. Or, Thomas a joué avec un bonus de dépôt activé, mais il a versé 90€. Il a donc enfreint la règle du casino.

Le casino continue : « Toute mise supérieure pourra entraîner l’annulation du bonus et des gains actuels, ainsi que des suivants ». De ce fait, voilà la raison pour laquelle Thomas doit dire adieu à ses 450 000€.

Bien lire les termes sur les bonus

Par ailleurs, s’il avait respecté les conditions du bonus et misé 5€, il aurait remporté 25 000€. Cependant, le casino Monte Cryptos limite les retraits. Les joueurs qui parient avec un bonus de dépôt ne peuvent tirer que la valeur de 10 fois leur dépôt initial. Pour conclure, il aurait pu devenir l’heureux propriétaire de 450 000€ s’il avait joué sans bonus de dépôt.

Thomas R. n’est pas le seul joueur d’un casino en ligne qui voit une opportunité lui filer entre les doigts. Encore trop de personnes négligent de lire les termes et conditions généraux des plateformes de jeux d’argent.

Les exigences qui concernent les bonus sont nombreuses et changent d’un site à un autre. En principe, un casino en ligne impose une mise maximale, une limite de retrait, un wager et des jeux éligibles.

Dans tous les cas, il ne faut jamais s’engager sans avoir étudié les termes et conditions généraux sinon les bonus deviennent des cadeaux empoisonnés. Autrement, vous pouvez tout à fait refuser un bonus.

Evolution installe un centre d’ingénierie au Portugal

Le 10 mars 2022, Evolution inaugure un centre d’ingénierie dans l’État du Portugal. Le directeur de la technologie, David Craelius a assisté à cet évènement. Le maire de Lisbonne, Carlos Moedas a contribué à couper le ruban devant le bâtiment de 3 étages. Cet ancien commissaire européen à la recherche, à l’innovation et à la science comprend l’importance de cette nouvelle. Les nouveaux locaux d’Evolution abritaient autrefois une boîte de nuit.

Evolution ouvre un centre d'ingénierie au Portugal

Un projet sur le long terme

Evolution procède au recrutement de ses futurs employés portugais depuis l’année 2021. Jusqu’ici, ce nouveau pôle d’activité a embauché une quarantaine d’ingénieurs. Evolution prévoit d’intégrer encore 100 personnes d’ici la fin de l’année 2022. En 2023, ce seront 150 spécialistes qui travailleront dans ce centre. Ces salariés proviendront du Portugal, mais aussi d’autres pays. Evolution envisage de contacter des universités et des associations pour faciliter le processus de recrutement.

Pour commencer, ces spécialistes concourent à l’élaboration de logiciels et s’orientent vers l’ingénierie informatique. Ces collaborateurs basés au Portugal continuent également les efforts déployés par les autres équipes. Toutefois, le fournisseur de jeux d’argent prévoit un développement à grande échelle. Ainsi, les employés de ce centre seront capables de produire un jeu en entier. En d’autres termes, le but consiste à ce qu’ils parviennent à concevoir et à finaliser la sortie d’un nouveau jeu pour Evolution.

La responsable des départements d’ingénierie et de la croissance mondiale, Anastasiya Priede, voit encore plus grand. Selon elle, Evolution va offrir un millier d’opportunités de travail dans ce nouveau site, mais aussi dans les anciens. Elle explique que ce fournisseur de jeux recherche des profils variés. Par conséquent, ils examinent la candidature d’ingénieurs logiciels en Scala et JavaScript. Toutefois, la société a également besoin d’artistes de jeux par exemple.

Enfin, Evolution met en place des cours gratuits en ligne. Ces formations permettent aux intéressés d’approfondir leurs connaissances. Certains modules, comme le Scala Bootcamp, ouvrent des portes vers des emplois. En effet, ceux qui maîtrisent ce logiciel peuvent postuler chez Evolution.

Un emplacement stratégique

Anastasiya Priede commente l’ouverture du nouveau centre en rappelant l’accroissement de la demande. Les acteurs du secteur des jeux de hasard apprécient les produits d’Evolution. Si bien qu’il devient nécessaire d’établir de nouveaux sites de production.

Toutefois, la société n’a pas choisi le Portugal au hasard. Lisbonne dispose d’un potentiel humain très intéressant. Evolution constate que les techniciens y sont à la fois talentueux, avant-gardistes et motivés. Ils rassemblent donc des atouts très recherchés. Ces nouveaux salariés seront à même de maintenir le seuil de qualité qui rend le fournisseur célèbre.

David Craelius revient sur ce qui fait le succès d’Evolution. Selon lui, ce sont « ses solutions, qui intègrent la vidéo avec une interface graphique en temps réel. De plus, elle est disponible pour les appareils mobiles ».

Carlos Moedas, pour sa part, salue cette initiative. Il annonce qu’il s’agit d’une excellente opportunité de « penser autrement ». Moedas voit le centre comme une manière de changer le regard général sur l’éducation. Il souligne également la largeur d’esprit des Portugais, et la facilité d’accès du pays. Il entend profiter de l’arrivée d’Evolution pour ouvrir sa ville au monde.

Evolution dispose d’une vingtaine de sites d’ingénierie. L’entreprise emploie plus de 1100 ingénieurs en logiciel. Au total, elle compte 1300 collaborateurs.

Gordon Ramsay : un nouveau restaurant au Harrah’s Las Vegas

Le célèbre chef cuisinier Gordon Ramsay s’apprête à ouvrir un 6e restaurant à Las Vegas. Ce nouvel établissement sera implanté au Harrah’s Las Vegas Hotel & Casino. Ramsay collabore encore une fois avec Caesars Entertainment sur ce projet.

Le au Harrah’s Las Vegas Hotel & Casino accueille bientôt le restaurant de Gordon Ramsay

Un restaurant qui promet bien des merveilles

Le nouveau restaurant de Gordon Ramsay s’appellera Ramsay’s Kitchen. Son ouverture est prévue pour la fin 2022. Cet établissement doit accueillir 240 personnes en places assises. Il dispose également d’une salle à manger privée et d’un bar pour 7 personnes.

Le Ramsay’s Kitchen propose des mets délicats, mais décontractés en même temps. Le menu sera inspiré de la cuisine personnelle du fameux chef. Ce restaurant du Harrah’s envisage aussi à revisiter des plats qui ont fait la renommée de Ramsay. Par conséquent, les clients pourront déguster des sandwichs, des salades, un « bar cru », mais également des « plats signatures ».

Toutefois, les prix risquent d’être assez élevés. C’est en effet le cas dans d’autres Ramsay’s Kitchen. Pour illustrer, les frites coûtent 12 $ au Ramsay’s Kitchen de Boston.

Les 2 partenaires se déclarent ravis de cette nouvelle collaboration. Dan Walsh, directeur général du Harrah’s Las Vegas vante les mérites du cuisinier. Selon Walsh : « Le chef Ramsay met tout son cœur dans chacun de ses restaurants. Nous sommes chanceux d’accueillir son expertise culinaire et son hospitalité de premier ordre dans le complexe ».

De son côté, Ramsay dit avoir passé 10 années inoubliables avec Caesars Entertainment. De ce fait, ce nouveau projet l’enthousiasme au plus haut point.

Un chef de renommée mondiale dans un lieu d’exception

Le grand public a fait la connaissance du chef Gordon Ramsay grâce à l’émission Hell’s Kitchen. Depuis la première diffusion en 2004, Ramsay multiplie les apparitions. D’ailleurs, son émission continue de passer à la télévision. Les spectateurs apprécient sa personnalité vive et ses plats simples, mais délicieux.

Ce restaurateur a commencé à travailler avec le groupe Caesars Entertainment en 2012. Ils ont ouvert le Gordon Ramsay Burger pour le Planet Hollywood. Puis le Gordon Ramsay Steak situé au Paris Las Vegas. Ensuite, ils ont continué avec Hell’s Kitchen et le Gordon Ramsay Pub & Grill au Caesars Palace.

Les 2 compères ont aussi inauguré le Gordon Ramsay Fish & Chips au LINQ. Caesars Entertainment et Gordon Ramsay gèrent également des restaurants au Caesars Atlantic City, au Horseshoe Casino Baltimore et au Harveys Lake Tahoe.

Le chef britannique sera bien entouré au Harrah’s Las Vegas Hotel & Casino. En effet, le chef Bobby Flay y possède déjà une enseigne : le Bobby’s Burgers. En outre, le complexe présente des formules de restauration très variées. Les clients peuvent manger une pizza au PizzaCake par Buddy Valastro ou un plat gastronomique au Ruth’s Chris Steak House.

Le dernier Ramsay’s Kitchen de Harrah’s est le fruit d’une coopération entre Ramsay et Lion Capital qui date de 2019. Ce dernier est un groupe de capital-investissement qui avait pour but d’ouvrir 100 restaurants avec Ramsay. La date butoir de ce projet pharaonique est fixée en 2024. Toutefois, l’arrivée de la pandémie de Covid19 a perturbé l’accomplissement de ce dessein.

Des soupçons de fraude pèsent sur l’ex-PDG de Wirecard

Les procureurs travaillent depuis 2 ans pour comprendre le déroulement de cette fraude financière survenue chez Wirecard. Aujourd’hui, ils dénoncent les agissements de Markus Braun, ancien PDG de la société. Il n’est pas le seul cadre impliqué dans cette affaire de tromperie qui entoure Wirecard.

Les anciens dirigeants de Wirecard sont accusés de fraude

Une escroquerie de haut vol

Markus Braun est devenu PDG de Wirecard en 2002. À l’époque, ce nom représentait une société prospère avec un avenir radieux. Toutefois, elle dépose un dossier d’insolvabilité en 2020. En juin de la même année, la police arrête Braun qui ne cesse de clamer son innocence depuis. Il affirme être victime et se retrouver totalement démuni suite à l’effondrement de Wirecard. Aujourd’hui, les procureurs le soupçonnent d’abus de confiance, de fraude et de manipulation de marché et comptabilité. 

Selon l’enquête, ce dirigeant savait depuis 2015 que Wirecard était en faillite. Cependant, il a autorisé la publication de chiffres qui présentaient une image faussement prospère de l’entreprise. En outre, en 2020, Braun a affirmé qu’un audit externe permettrait d’assurer la stabilité de Wirecard. Toutefois, il n’a jamais remis les documents nécessaires pour un contrôle effectif. 

Enfin, il semblerait qu’il ait caché quelques actifs, avec l’aide de sa sœur et de sa femme, pour se mettre à l’abri du besoin. Il risque 15 ans de prison si la Cour le déclare coupable.

Par ailleurs, il a falsifié des documents avec la complicité de 2 autres cadres. Stephan von Erffa et Oliver Bellenhaus ont contribué à sortir ces faux résultats. Les 3 collaborateurs ont signé des livres sur lesquels des sociétés associées inexistantes affichaient d’excellents chiffres. 

Stephan von Erffa est l’ancien directeur financier adjoint du groupe et responsable de la comptabilité. Le dossier rapporte également que ces dirigeants ont contracté une dette de 3,1 milliards d’euros auprès des investisseurs. Tout cela, alors qu’ils savaient depuis 2015 que l’entreprise allait déclarer faillite tôt ou tard.

Le cabinet d’avocats qui défend Braun estime que l’accusation ment pour donner une mauvaise réputation à son client. En outre, selon eux, le dossier comporte des lacunes.

Wirecard : une entreprise à fort potentiel, mais trompeuse

Wirecard se propose de devenir un incontournable dans le domaine du traitement des paiements en ligne. Les experts ont estimé sa valeur à 23 milliards d’euros à son époque la plus faste, en 2018. Toutefois, des irrégularités ont commencé à apparaître en 2019. 

Le Financial Times publie alors l’existence d’un trou de 1,9 milliard d’euros dans les caisses de l’entreprise. Il s’avère plus tard que Wirecard n’a jamais détenu une telle somme. Ce constat est établi après un audit effectué par le cabinet Ernst & Young.

Les dirigeants ont camouflé les résultats désastreux de Wirecard afin de gagner la confiance des investisseurs. Ils ont réussi à duper des clients, mais aussi des partenaires commerciaux. En l’état actuel des choses, l’entreprise a englouti au moins 1,7 milliard d’euros. De surcroît, elle a entraîné la chute d’autres sociétés. Des banques qui lui ont accordé des crédits importants se retrouvent en difficulté à cause de ces agissements frauduleux. Jan Marsalek, l’homme chargé des opérations asiatiques de Wirecard, est en fuite.

Les procureurs allemands ont établi un dossier de 474 pages pour exposer tous les faits. Ils y expliquent le déroulement détaillé de cette escroquerie de grande envergure.

Le créateur de Stake.com s’offre un manoir de 28 millions de dollars

Les médias australiens ont fini par découvrir l’identité de l’acquéreur de l’une des maisons les plus chères du continent. Ed Craven, fondateur du site de crypto-paris Stake.com achète un manoir pour 38,5 millions de dollars australiens. Ce jeune entrepreneur de 26 ans suit les pas d’autres dirigeants de grandes sociétés qui apprécient le quartier de Toorak.

Ed Craven achète un manoir de 28 millions $ en Australie

Une acquisition de luxe

Le manoir a appartenu auparavant à Will Deague, PDG du promoteur immobilier Deague Group. Cet homme d’affaires en a fait l’acquisition en 2018 pour la somme de 12,2 millions de dollars. Il l’a entièrement reconstruit pour coller à ses goûts. En vendant la propriété pour 28 millions de dollars, il réalise donc un profit très important. Il se déclare très satisfait de la transaction conclue avec Craven.

Le manoir se trouve à Toorak, à Melbourne et s’étend sur 2000 m². Il dispose d’un emplacement de choix dans une banlieue très aisée de la ville. Craven l’a acheté hors marché. Le garage peut contenir 3 voitures. 4 chambres et 4 salles de bain accueillent le nouveau propriétaire. Ce dernier pourra profiter d’une piscine creusée et d’un « espace de divertissement extérieur ».

Un impeccable jardin présentant un aménagement complexe embellit l’arrière-cour de la maison. L’intérieur arbore une décoration d’art. Des sculptures ornent les recoins du manoir, égayé par un lustre de style contemporain. Un escalier incurvé permet d’accéder aux autres étages. Des boules lumineuses éclairent la salle à manger. La salle d’étude est agrémentée d’élégantes menuiseries en chêne.

Une plateforme à succès

Ed Craven lance Stake.com en 2017 en collaboration avec son partenaire commercial Bijan Tehrani. Il débute avec la licence pour le Royaume-Uni. Les joueurs l’apprécient, car il est facile à utiliser. Le site permet une navigation fluide et offre un design plaisant.

Ce casino virtuel propose en outre une riche bibliothèque de jeux d’argent, mais également une innovation importante. En effet, le site permet aux joueurs de miser avec de la cryptomonnaie. Néanmoins, les parieurs britanniques peuvent uniquement payer en monnaie fiduciaire, à cause de leur règlementation.

Stake prône l’équité et la sécurité des données des joueurs. La plateforme enregistre à peu près 500 000 utilisateurs. Des célébrités, telles que le rappeur Drake, apprécient spécialement ce crypto-casino. Cette super-star est d’ailleurs l’ambassadeur de la marque. En outre, Stake.com bénéficie de partenariats prestigieux. Il sponsorise, par exemple, l’UFC ou la Watford FC.

Le casino est en relation directe avec le fournisseur de logiciel de jeux d’argent Easygo. Certains cadres travaillant pour Stake opèrent depuis le bâtiment qui abrite Easygo. De plus, l’éditeur fournit des jeux qui enrichissent le catalogue de jeux de Stake.com.

Des controverses concernant Stake.com

Dernièrement, le quotidien SMH (Sydney Morning Herald) a estimé la valeur de Stake.com à 1 milliard de dollars américains. Le célèbre journal a récemment soulevé une question concernant la crédibilité de Stake.

En effet, le casino virtuel est basé à Melbourne, alors que l’Australie interdit les jeux d’argent en ligne. Par contre, aucune loi australienne ne prohibe l’exploitation d’un site depuis l’Australie.

Stake précise bien qu’il ne propose pas de contenus pour les joueurs australiens. De plus, la marque évite de faire de la publicité dans ce pays. Par conséquent, il agit en toute légalité. De la même manière, le casino recale les joueurs américains, car il ne dispose pas de la licence des États-Unis. Ainsi, ce casino virtuel respecte les législations des pays où il propose ses services.

Cependant, SMH termine son enquête en insistant sur l’habilitation d’exploitation de la plateforme. Le journal explique que son autorisation qui vient de Curaçao préserve le casino de certains contrôles. Selon la presse australienne, il n’est pas soumis aux lois strictes concernant la lutte contre le blanchiment d’argent par exemple.

Par ailleurs, les opérateurs de jeux australiens éprouvent une certaine appréhension face à Stake.com. Les locaux ont peur que l’activité en ligne du casino ait des conséquences négatives sur leurs entreprises.

Regain du marché immobilier de Melbourne

Le promoteur immobilier Steve Pharr et sa femme Rebecca cèdent également leur maison de Toorak. Le couple empoche plus de 15 millions de dollars pour cette vente. Ces transactions apportent un vent nouveau pour l’industrie de l’immobilier de luxe.

Ce manoir possède 5 chambres. Il a été élaboré dans le style Hamptons. Les Pharr préfèrent une maison de campagne à cette œuvre de l’architecte Stephen Akehurst. Paul Bangay signe l’aménagement extérieur, qui comprend un jardin, une piscine, un court de tennis et un espace pour les chevaux.

D’autres ventes confirment le nouvel engouement des personnes aisées pour les habitations de luxe. Sam Gance, par exemple, a donné encore plus d’argent. Ce patron de Chemist Warehouse a payé 43 millions de dollars pour une résidence sur Lansell Road, toujours à Toorak, en octobre 2021.

Malgré ces chiffres, le record de la maison la plus chère n’est pas encore battu. Xiao Cao, directeur de l’exportateur de peaux de bétail HJ Hides & Skins a obtenu sa maison en déboursant 52,5 millions de dollars.

Blackstone propose 6,3 milliards de dollars pour Crown Resorts

Le conseil d’administration de la société de jeux d’argent Crown Resorts en Australie envisage d’accepter l’offre présentée par Blackstone. Ce géant américain de capital-investissement voit sa dernière proposition soutenue par la majorité après plusieurs rejets. En effet, l’acquisition des casinos et hôtel de Crown Resorts passe par plusieurs étapes.

crown melbourne

Une vente soumise à plusieurs conditions

Avant la mise sur le marché de Crown Resorts, Blackstone possédait déjà 10 % des parts de la société. L’américain figure parmi les 1ers à avoir exprimé son intérêt quand le groupe Crown a annoncé sa vente. Blackstone a soumis des propositions d’acquisition depuis 2020. La dernière s’élève à 6,3 millions $ ou 8,9 millions de dollars australiens. Ce montant semble enfin satisfaire quelques décisionnaires.

Toutefois, Blackstone doit attendre l’accomplissement de quelques procédures pour que son offre soit définitivement validée. En effet, les 2 sociétés doivent obtenir l’aval de la Foreign Investment Review Board. De plus, tous les régulateurs des États où Crown possède une licence doivent également donner leur accord. Face aux démêlés de certains casinos Crown avec la justice, le Conseil gouvernemental a aussi son mot à dire.

Ce n’est qu’après les déclarations de ces institutions que les actionnaires passeront au vote. La vente sera conclue après l’obtention du feu vert de la majorité des actionnaires. L’ancien directeur de Crown Resorts, James Packer, est également l’un des actionnaires majoritaires. Ainsi, sa position lors du vote influencera fortement l’avenir du groupe. Le sort de la firme australienne devrait être scellé en juin 2022.

Une décision stratégique

La somme de 8,9 millions de dollars australiens posée sur la table par Blackstone signifie qu’il rachète les actions pour 13,10 dollars australiens par pièce. Ce montant ne représente pas la valeur réelle de la société de jeux d’argent. Toutefois, Steve McCann, directeur général de Crown Resorts, estime ce prix suffisant. Les experts du groupe affirment que ces chiffres permettent aux actionnaires de conserver leur fortune.

Blackstone peut proposer des prix à la baisse à cause des déboires subis par Crown Resorts ces dernières années. Cet opérateur de jeux de hasard a fait face à des accusations de facilitation de blanchiment d’argent. En octobre, une enquête dévoile que le casino Crown de Melbourne a manqué de payer la totalité de ses impôts. En outre, l’établissement n’a pas respecté les démarches nécessaires pour lutter contre le blanchiment d’argent. Par conséquent, le gouvernement australien lui a retiré sa licence après seulement 1 an d’ouverture. Les autorités lui assignent une direction spéciale et lui donnent 2 ans pour se mettre aux normes.

De surcroît, son casino le plus célèbre, basé à Sydney, connaît aussi des difficultés. Enfin, certaines personnes soupçonnent Crown d’être en relation avec des organisations criminelles.

Néanmoins, Crow Resorts reste un excellent investissement. En effet, après avoir effectué les redressements nécessaires, Blackstone pourra rapidement amortir ses frais. Le casino de Sydney vaut à lui seul 2,2 milliards de dollars australiens et possède un emplacement de choix en bord de mer. En outre, Crown Resorts jouit du monopole dans 2 villes australiennes, ce qui sera bien profitable à Blackstone.

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