Après le Tamil Nadu, le Kerala, l’Andhra Pradesh et le Telangana, c’est au tour du cabinet du Karnataka de prendre des mesures contres les paris et jeux en ligne. Cette mesure fait suite aux instructions données par la Haute Cour de l’État. Celle-ci demande au gouvernement de se prononcer sur ce type de jeux. Les loteries et les paris concernant les courses de chevaux demeurent légaux, qu’elles se passent dans ou hors du territoire de Karnataka. Aucune restriction n’est faite aux opérateurs de ces jeux. Ce projet de loi est soumis à l’assemblée dès l’ouverture de la session de la législature.

Interdiction des jeux d’argent

Cette mesure vise en priorité la protection des joueurs. Il s’avère que les cas d’addiction et de suicide ayant un lien direct avec les jeux d’argent en ligne se sont multipliés. Les habitants ont lancé une pétition et attirent l’attention de la haute cour de justice pour que des mesures soient prises. Au vu de ces faits, le gouvernement a décidé de modifier la loi de 1963 sur la police des jeux au Karnataka.  

Le projet de loi présenté au cabinet explique clairement les jeux qui sont désormais interdits. Il s’agit de toutes les formes possibles de paris. Toute activité qui consiste à placer de l’argent sur l’issue probable et incertaine d’un évènement rentre dans la définition de pari. Les jeux qui font intervenir des jetons ayant une valeur pécuniaire sont interdits. Le projet précise que les monnaies virtuelles et les transferts électroniques de fonds d’une quelconque valeur et en relation avec un jeu de hasard sont prohibés. Initialement, l’Inde dans son ensemble condamne les jeux de hasard, tout en laissant libre les jeux d’adresse. Cette différenciation vient du caractère trop aléatoire des jeux de hasard. L’actuel projet de loi prohibe toute forme de jeux d’adresse. Il est également proscrit de jouer par l’intermédiaire d’une tierce personne.

Nouvelles attributions de la police des jeux

Les prérogatives de la police des jeux sont limitées. Ce constat a amené les autorités à modifier la loi.

La police peut effectuer des descentes et des contrôles dans les centres de jeux physiques. Mais la loi, en l’état, l’entrave dans sa mission de protection des joueurs en ligne.

Dans ce sens, l’utilisation de tout matériel se rattachant aux jeux d’argent en ligne est règlementée dans le projet de loi. Cela concerne les ordinateurs, les applications mobiles, les logiciels et systèmes informatiques. Tout le cyberespace devient le lieu d’intervention de la police, qui saisit cette occasion pour neutraliser les trafics de drogue et les activités du dark web. L’objectif premier reste de protéger les joueurs contre les menaces addictives. Tous les documents qui puissent constituer une preuve de jeu, de même que tout gain se rapportant à une activité de pari peuvent caractériser l’infraction.

Des sanctions sont proposées, afin d’aider les victimes à se défaire de leurs mauvaises habitudes. Elles incluent une période de sevrage de 6 mois à 3 ans en prison, ainsi que des amendes allant de Rs 10 000 à Rs 20 000.

Les machines hippiques dites « historiques » (Historical Horse Racing) sont des machines à sous classiques, mais qui se basent sur des courses de chevaux déjà courues auparavant. Une partie des législateurs de l’État du Kentucky estime qu’il est profitable pour le pays d’augmenter les taxes sur ces jeux. Ayant maintes fois fait l’objet de polémiques, ce type de machines est aujourd’hui au cœur d’une controverse chez les législateurs.

Augmenter les recettes de l’Etat

La loi avait, cependant, du mal à passer à cause de la dissension existante entre les législateurs. Certains, du côté des républicains, sont contre les machines à sous d’une manière générale par conviction religieuse. Les autres, du même parti politique, acceptent ce projet et le voient comme une aubaine pour les caisses de l’État. Une autre faction reste prudente tout en encourageant la démarche. C’est le cas du législateur Joni Jenkins. Il attend de rentrer en possession de toutes les informations pour se prononcer de manière définitive, mais il adhère d’ores et déjà à l’augmentation de la taxe sur ces machines. Morgan McGarvey a établi une comparaison pour défendre la hausse. Il estime que les impôts qui pèsent sur le jeu virtuel doivent au moins égaler ceux sur les courses réelles.

Certains membres de la Chambre des représentants du Kentucky estiment que les recettes fiscales générées par les machines de courses hippiques historiques sont moindres par rapport aux mises des joueurs. Sur les 3 milliards de dollars de revenus, l’Etat n’a perçu que 15 millions de dollars de taxes. C’est pourquoi des législateurs estiment qu’il est temps d’augmenter les taxes sur ces HHR. Par ailleurs, des études montrent que le taux d’imposition appliqué par le Kentucky est inférieur à ceux des États de l’Ohio ou l’Indiana.

Baisse du taux de redistribution aux joueurs

Les antagonistes s’appuient sur les faits économiques pour préserver un statut quo. Le sénateur Damon Thayer estime que la croissance économique peut se produire avec ou sans augmentation des taxes. De son point de vue, l’ouverture même d’établissements de jeux entraîne le paiement d’impôts. Ainsi, il est inutile de taxer davantage un domaine ou un autre. Il faut dire que les machines appartiennent pour la majorité aux hippodromes de l’État. Elles représentent un gage de recettes pour le Kentucky.

Le professeur Thomas Lambert, de l’UofL College of Business, estime que cette augmentation produit l’effet inverse de celui recherché, suivant le concept de l’élasticité. Ce terme économique désigne un produit qui perd de sa valeur auprès des consommateurs, en cas de hausse de prix. D’après ce professeur d’université, une hausse de taxes induit une baisse au niveau du taux de retour aux joueurs. Ces derniers vont donc se tourner vers des États voisins et qui paient mieux, comme l’Indiana ou l’Ohio. Le phénomène d’élasticité entraîne indubitablement une baisse des revenus du Kentucky.

Le comité, Pari-Mutuel Wagering Taxation Task Force, est créé pour faciliter les échanges sur l’augmentation des taxes sur les HHR. Des sessions d’information ont eu lieu, afin que chaque participant au groupe de travail possède les mêmes informations. Au final, le projet de loi est adopté. Les législateurs démocrates ont grandement contribué à la faire passer. Les républicains restent sur leurs divergences. La preuve en est que seulement 36 d’entre eux ont émis un vote favorable.

En 2018, le gouvernement grec lance un appel d’offres sur la construction et la gestion d’un établissement de jeu prestigieux dans le pays. Le projet est baptisé IRC (Integrated Resort and Casino). Plusieurs opérateurs ont postulé dont Hard Rock International. En 2020, le régulateur grec choisit le consortium Inspire Athens pour piloter cet ambitieux projet. Hard Rock conteste cette décision, en vain, les dés étaient jetés. La Hellenic Gaming Commission ne change pas d’avis si facilement.

Des évènements inattendus

Le consortium Inspire Athens est créé spécialement pour la construction du nouveau complexe hôtelier et casino de la Grèce. Il est composé par la firme américaine Mohegan Gaming & Entertainment (actionnaire majoritaire) et l’opérateur grec GEK Terna.

Tout se passait bien jusqu’à ce que Mohegan Gaming demande des modifications des termes du contrat du projet IRC. Le gouvernement refuse sa proposition. L’opérateur américain décide alors de se retirer du consortium. GEK Terna devient le seul maitre à bord en possédant 100 % des actions.

Le gouvernement s’inquiète de la situation. La construction du casino hôtel IRC nécessite des investissements importants. Les estimations de dépenses s’élèvent à 1,1 milliard d’euros. Le départ anticipé de Mohegan Gaming fragilise le Consortium. Les autorités comptaient s’appuyer sur son expérience et ses moyens financiers pour mener à bien ce projet titanesque de 600 hectares. Le groupe GEK Terna ne possède ni le savoir-faire ni les ressources nécessaires pour cela.

De nouveaux actionnaires

La Grèce se relève petit à petit de la crise économique causée par le Coronavirus. Elle ne peut pas se permettre d’abandonner la construction de ce nouveau complexe. Les enjeux sont importants : développement du tourisme, création d’emplois, financement de la croissance économique…

Pour que le projet IRC voie le jour, le gouvernement doit chercher de nouveaux partenaires d’affaires. Hard Rock International est dans sa ligne de mire. L’opérateur est un des leaders mondiaux de l’hôtellerie et de l’industrie du jeu. Il bénéficie de nombreuses années d’expérience en la matière. Cette firme américaine est à la hauteur du défi technique requis par le projet IRC : chaines de restaurants luxueux, bureaux, salle de conférence, casino…

Les médias affirment que Hard Rock est encore intéressé par le projet IRC. Les pourparlers sont en cours. Les négociations devraient aboutir à l’octroi d’une licence pour Hard Rock. Le régulateur s’engage à accélérer le processus. Le gouvernement a tout à gagner dans cette affaire. Les frais de licence de la Hellenic Gaming Commission s’élèvent à 150 millions d’euros. Cet argent ira directement remplir les caisses de l’État.

Si un accord de partenariat est signé entre GEK Terna et Hard Rock. Ce dernier va intégrer le consortium Inspire Athens. Il reste à savoir quels seront ses parts sociales et son rôle. Vu la situation actuelle, il est normal que l’opérateur américain soit le nouveau chef de file du projet.

L’administration de l’hôtel casino IRC est un autre problème à régler. Quelle entité sera chargée de la gestion de l’établissement. Comment seront distribuées les recettes ? Le gouvernement va t’il renforcer le contrôle des activités de ces opérateurs ? Ces questions sont encore en suspens pour le moment. Les réponses ne tarderont pas à venir vu tout ce qui s’est passé dernièrement.

L’association Addictions France tire la sonnette d’alarme sur le « matraquage publicitaire ciblé qui pousse à la dépendance ». Durant l’Euro 2020, les opérateurs de jeux d’argent ont multiplié les actions marketing pour inciter le public à parier. Pour l’association, des mesures efficaces sont de mise pour mieux réglementer les publicités sur les jeux d’argent.

Des publicités pour tout public

Le Covid-19 et son corollaire, le confinement, ont constitué un terrain propice à l’essor des jeux d’argent. Le succès s’enchaîne avec la reprise des célèbres compétitions sportives notamment l’Euro 2020. Les opérateurs redoublent d’efforts pour séduire la clientèle et couvrent tous les supports de leurs offres promotionnelles. Addictions France s’inquiète devant ce phénomène qui pourrait toucher les joueurs vulnérables et présenter plus de risques d’addictions.

L’association pointe du doigt les publicités dans les transports en commun qui s’adressent à tout public : adultes, adolescents, enfants. Il en est de même pour les spots diffusés à la télévision ou les affiches dans les rues. « 40 % des affiches publicitaires dans les stations de métro à Paris et petite couronne et plus d’un quart des publicités télévisées avant les matches de foot de l’Euro et pendant la mi-temps sont des publicités de jeux d’argent », affirme l’organisme.

Addictions France alerte également sur les messages véhiculés. Les bookmakers sous-entendent dans leurs contenus marketing qu’un pari est nécessaire pour apprécier un match. Certains proposent des promotions sous forme de bonus. D’autres utilisent le marketing émotionnel comme la publicité « Tout pour la daronne » de Winamax. Et à l’association de souligner que bon nombre de spots ciblent des jeunes des quartiers populaires. Les entreprises de paris sportifs font miroiter les mises comme une potentielle source importante de revenus.

Une loi Evin pour une meilleure réglementation

Pour Addictions France, la situation est critique. Les chiffres publiés par S.O.S Joueurs sont alarmants : 70,3 % des joueurs (tous jeux d’argent confondus) font l’objet d’un endettement auprès des banques. L’association luttant contre l’addiction au jeu précise que l’Autorité nationale des jeux n’a pas les prérogatives pour interdire ou retirer des publicités. Son rôle ne repose que sur le contrôle.

Addictions France préconise donc le renforcement des mesures de contrôle et appelle les parlementaires pour l’adoption d’une « loi Evin pour le jeu ». La loi Evin concerne notamment les restrictions des publicités sur le tabac et l’alcool. Les mêmes dispositions pour les jeux d’argent permettraient d’interdire la diffusion des publicités sur des supports vus par des mineurs. Cette loi interdira les affiches publicitaires autour des établissements scolaires, des universités et des complexes sportifs. Pour l’association, cette législation permettra aussi de mieux encadrer les offres promotionnelles et de proscrire les messages subjectifs « liés au plaisir unique de jouer, à la fête, aux dons issus des gains ».

De nombreux pays ont établi des restrictions sur les publicités sur les jeux d’argent à l’instar de l’Espagne, de l’Italie et de la Suède. L’objectif étant de renforcer la protection des joueurs.

Le fameux championnat de poker, World Series of Poker (WSOP), aura enfin son propre site. Une nouvelle qui ne manquera pas de faire le bonheur des amateurs de poker. Le site sera disponible en Pennsylvanie à partir de la semaine prochaine. WSOP.com rejoint donc 3 autres salles de poker en ligne dans cet État.

Nouveau site accessible à partir du 12 juillet

Chose promise, chose due. Début juillet, le World Series of Poker (WSOP) a annoncé que son site débarquera prochainement en Pennsylvanie. Cette plus grande institution du poker a confirmé que WSOP.com sera accessible aux joueurs de cet État à compter du 12 juillet. Le WSOP n’a pas manqué de partager la nouvelle sur les réseaux sociaux notamment Facebook, Instagram et Twitter. Ce projet a pu être réalisé avec le concours du Harrah’s Philadelphia, un casino exploité par Caesars. La législation des jeux d’argent en ligne en Pennsylvanie exige la tutelle d’un établissement de jeux terrestre. La nouvelle poker room promet des bonus de bienvenue et différents tournois à ses nouveaux adhérents. Les inscriptions seront récompensées par un bonus de 50 dollars et une série de 7 Freerolls de 100 dollars. D’autres offres seront dévoilées lors du lancement officiel de la plateforme.

WSOP.com devient ainsi le 4^ème site de poker en ligne dans l’État de la Pennsylvanie. PokerStars est sur le marché depuis 2019 et a été rejoint par BetMGM et Partypoker US Network. Cette belle concurrence offrira un large choix pour les adeptes de poker.

Un site de poker en ligne inter-État

Lancé en 2013, WSOP.com est aujourd’hui la plus grande salle de poker en ligne aux États-Unis. Son offre est disponible pour les joueurs du Nevada, du New Jersey et du Delaware. Ces 3 États ont signé le Multi-State Internet Gaming Agreement (MSIGA) qui permet à leurs résidents de s’affronter sur le site. Cependant, les clients de la Pennsylvanie ne peuvent pas encore profiter de cette option. Ainsi, ils ne peuvent pas participer au tournoi en cours, World Series of Poker Online Bracelet. Le WSOP rassure et confie que des changements pourront survenir d’ici la fin d’année. En d’autres termes, la Pennsylvanie pourrait bien adhérer à l’accord multi-État sur les jeux d’argent en ligne. Le Michigan devrait également prendre le même chemin.

L’arrivée du WSOP sur le marché du poker en ligne en Pennsylvanie est assez tardive. L’État a légalisé les sites de poker depuis 2017. Avec ses 13 millions d’habitants, le Keystone State présente un énorme vivier de joueurs.

Cette année, le World Series of Poker est prévu se tenir du 30 septembre au 23 novembre au Rio All-Suite Hotel and Casino, à Las Vegas. Le tournoi en ligne était une réussite l’année dernière et sera maintenu. La compétition a déjà commencé le 1^er juillet. Les joueurs devront faire leurs preuves pour gagner un ticket vers la finale.

La rédaction de machinesasous.net a rapporté plusieurs cas de dépendance aux jeux d’argent. L’objectif est de vous rappeler, chers lecteurs, combien il est important de jouer de manière responsable. Nous avons récemment eu vent d’un cas de détournement de fonds à cause d’une addiction aux jeux d’argent. L’histoire se passe au Royaume-Uni et concerne la gérante d’une boulangerie.

95 000 £ de bons prépayés échangés sur un site de jeux d’argent

En 2007, Nicola Thomson intègre l’équipe de la boulangerie Kindness Bakers. Elle gravit rapidement les échelons et devient la directrice de l’enseigne. Avec cette fonction lui incombe la comptabilité au jour le jour du magasin. Cependant, en 2017, elle profite de ses prérogatives pour utiliser le terminal PayPoint à des fins personnelles. Ce système permet aux clients d’acheter des bons prépayés de recharges de téléphone sans passer par la caisse. La gérante y trouve donc un excellent moyen pour financer ses divertissements : les jeux d’argent. Chaque jour, elle effectue des transactions vers PaysafeCard, une solution de paiement en ligne prépayée qui garantit l’anonymat.

Elle a continué ses manigances durant plusieurs mois. Ainsi, l’enquête révèle qu’entre octobre 2017 et janvier 2018, le terminal a traité des transferts d’une valeur de 27 600 £. Elle a avoué avoir utilisé ces fonds pour des jeux d’argent. La gérante avait également échangé des bons d’achat sur le site Jackpotjoy. Au final, Nicola Thomson a détourné 95 000 € de la boulangerie et a effectué des retraits d’un montant de 32 000 £ sur ce site.

La fermeture du magasin révèle le détournement

Les agissements de la directrice de Kindness Bakers ne sont pas passés inaperçus. À partir de septembre 2017, ses collaborateurs remarquent qu’elle utilise PayPoint même s’il n’y a aucun client. Durant les heures de travail, elle s’attarde fréquemment sur le terminal de paiement. La gérante se rendait aussi à la boulangerie pendant les jours de repos. Elle ne respectait pas la procédure de l’entreprise qui préconise de placer des copies des reçus et des bons dans la caisse.

Dans l’historique de PayPoint, un employé a relevé des transactions quotidiennes de 50 à 200 £ vers PaysafeCard. La direction a été avertie et a confié la vérification au comptable. Cependant, ce dernier n’a décelé aucune anomalie.

En octobre 2017, la boulangerie a fermé ses portes. Alors que les employés ont été embauchés dans d’autres magasins de la même enseigne, Nicola Thomson est chargée de la liquidation. D’autre part, un cabinet comptable commence à examiner les comptes. En 2018, la direction est notifiée des divergences dans les chiffres de PayPoint. Le cabinet imprime les transactions enregistrées et découvre le pot aux roses. Les vérifications montrent des transferts de 95 000 £ vers PaysafeCard qui n’ont pas été enregistrées par le système de caisse.

La gérante de boulangerie reconnaît les faits et avoue être devenue dépendante aux jeux d’argent en ligne. Le procès est en court et le verdict devrait tomber au mois d’août.

A noter que le Royaume-Uni développe des programmes de protection des joueurs les plus performants au monde. Le pays dispose d’un système d’auto-exclusion efficace et des organisations caritatives œuvrant contre la dépendance au jeu.

Nouveau scandale pour le groupe Crown Resorts. Une enquête dévoile que le casino Crown Melbourne a laissé jouer une femme durant 96 heures d’affilée. Cette mère de famille a enchaîné les parties sur une table de baccarat. Une assistante sociale affirme que la joueuse ne prenait que de courtes siestes et s’endormait même devant les machines à sous. Cette révélation confirme les doutes sur les engagements de l’opérateur australien pour promouvoir le jeu responsable.

Crown Resorts joue-t-il la carte du jeu responsable ?

Le mois dernier, la « Commission Royale » qui enquête sur le Crown Melbourne a mis à jour des lacunes sur la promotion du jeu responsable. Un client VIP a joué  34 heures d’affilée sans que les responsables du casino interviennent. Un cas similaire ternit davantage la réputation du groupe Crown Resorts. Les investigations démontrent qu’une femme avait joué  pendant 96 heures non-stop sur une table de baccarat. Cette fois encore, aucun personnel du Crown Melbourne n’a pris des mesures. Son assistante sociale a fourni les témoignages à la commission d’enquête. La joueuse est un médecin dont les problèmes de jeu sont avérés. Elle n’a pas quitté le casino durant 4 jours et n’arrêtait ses parties que pour de courtes siestes. Il arrivait qu’elle s’endorme sur les machines à sous. Cependant, aucun employé de l’établissement n’a effectué un contrôle ni même essayé de l’arrêter.

Pendant son audition, l’assistante sociale dévoile des détails plus inquiétants. Au cours de ses visites au Crown Melbourne, elle a observé des clients qui présentaient des signes de détresse. Certains dorment, explosent de colère ou bien pleurent devant les machines à sous et les jeux de table. Pourtant, les employés passent sans s’approcher de ces personnes. Ces derniers laissent même les usuriers aborder les joueurs.

Le personnel dédié au jeu responsable est en sous-effectif. Le casino ne dispose que de 12 personnes qui s’assurent de promouvoir le jeu responsable alors qu’il accueille 64 000 visiteurs par an en moyenne.

Le programme de fidélité remis en question

La « Commission Royale » doit déterminer si le Crown Melbourne respecte les conditions nécessaires pour détenir une licence de jeu. Étant donné l’évolution de l’enquête, la situation n’évolue pas dans le bon sens pour cet établissement. À part les lacunes en matière de jeu responsable, le programme de fidélité du groupe est aussi pointé du doigt. Ce programme représente 2,5 milliards de dollars australiens et a conduit de nombreux clients victimes de jeu problématiques à la faillite, à la prison ou encore au suicide. En 2012, un membre a mis fin à ses jours après l’inscription. Une femme Carolyn Crawford a détourné plus de 400 000 dollars durant 7 ans afin d’assouvir ses besoins en jeu. Un autre joueur a été séduit par les revenus en espèces et les crédits de boissons promis aux membres du programme. Ce dernier avait joué presque tous les jours pendant un an, mais le personnel n’est intervenu qu’une seule fois. « Il n’y a rien de responsable dans leur régime de jeu », déplore-t-il.

Crown Melbourne est prêt à mettre une œuvre une série de mesures correctives. Cependant, les membres de la Commission estiment que le casino n’a pas respecté ses engagements en matière de jeu responsable. Ces actes sont même répréhensibles.

L’évènement le plus prestigieux de l’industrie des jeux d’argent a été clôturé le 28 juin. La cérémonie de remise de prix des Global Gaming Awards s’est déroulée entièrement en ligne. Ainsi, les gagnants des 14 différentes catégories ont été dévoilés. Des opérateurs comme bet365 et le groupe Evolution ont remporté plusieurs prix.

Des entreprises se démarquent dans l’industrie des jeux d’argent

Recevoir un prix des Global Gaming Awards est une véritable consécration pour les opérateurs de l’industrie des jeux d’argent en ligne et terrestres.  Cette institution récompense les acteurs qui se sont démarqués au cours de l’année. L’évènement se décline en 2 éditions : celle de Londres concerne les entreprises d’Europe et d’Afrique alors que celle de Las Vegas s’adresse aux fournisseurs du continent américain.

Pour les Global Gaming Awards de Londres, le processus de sélection a commencé en novembre 2020. Les opérateurs peuvent s’inscrire sur la liste et le jury établit une sélection des finalistes. Pour assurer l’équité, les organisateurs ont fait appel à une évaluation indépendante du cabinet d’audit KPMG.

Pour cette édition 2021, les participants peuvent concourir dans 14 catégories. La remise des prix a eu lieu le 28 juin dernier et la cérémonie s’est déroulée en ligne.

Certaines sociétés se démarquent du lot et ont remporté plusieurs titres. Ainsi, le bookmaker britannique bet365 est sacré opérateur de paris sportifs en ligne tandis que bet365 Partners décroche le prix du programme d’affiliation. Kambi reçoit également 2 récompenses : prix de fournisseur de détail et celui du fournisseur de paris sportifs en ligne.

Pour la 4^ème année consécutive, le groupe suédois LeoVegas garde le titre du casino en ligne. Par ailleurs IGT est considéré comme le meilleur fournisseur de casinos. Dans la catégorie des solutions de paiement, Trustly trône à la première place. Les engagements de Kindred Group lui ont valu le prix de la responsabilité sociale.

Le groupe Evolution est assurément le grand gagnant des Global Gaming Awards 2021 avec 3 titres dans son palmarès. Le prix du fournisseur de casinos en ligne revient à Evolution. Pour sa part, NetEnt obtient celui du lancement de produit avec Divine Fortune Megaways tandis que Red Tiger rafle le prix du produit de casino grâce à Gonzo’s Quest Megaways.

Les lauréats des Global Gaming Awards Londres 2021

Les CEO sont aussi entrés en compétition le temps des Global Gaming Awards. Le n°1 du Casino Cosmopol, Per Jaldung, en sort vainqueur. L’année écoulée était jonchée de difficultés et les organisateurs ont salué les efforts de chaque opérateur. « Ce fut une période éprouvante pour l’industrie, mais de nombreuses entreprises ont montré leur résilience et leur détermination à rester positives, et à faire passer leurs clients et leurs employés en premier », note Julian Perry, COO de Gambling Insider.

La rédaction de machinesasous.net vous invite à découvrir les entreprises les plus méritantes selon les Global Gaming Awards Londres :

Opérateur de boutique de paris

Paddy Power

Opérateur de paris sportifs en ligne 

bet365

Fournisseur de détail

Kambi

Fournisseur de paris sportifs en ligne

Kambi

Casino en ligne

LeoVegas

Fournisseur de casino

IGT

Fournisseur de casinos en ligne 

Evolution

Produit de casino 

Red Tiger – Gonzo’s Quest MegaWays

Solution de paiement

Trustly

Fournisseur de services

Sportradar

Lancement de produit 

NetEnt – Divine Fortune MegaWays

Programme d’affiliation

bet365 Partners

Responsabilité sociale

Groupe Kindred

Chief Executive Officer

Per Jaldung – Casino Cosmopol

Une grande première pour le bingo au Royaume-Uni. Si les États-Unis ont marqué la journée nationale du bingo depuis plusieurs années, c’est pour la première fois que le Royaume-Uni en fera de même. La célébration est à l’initiative de plusieurs opérateurs licenciés et de la Bingo Association. La journée sera avant une sensibilisation, mais des entreprises comme Pragmatic Play ont tenu à faire de généreux gestes.

Célébration officielle du bingo au Royaume-Uni

Le bingo est l’un des jeux de hasard les plus populaires au monde. Au Royaume-Uni, ce jeu d’argent est aussi très prisé, tant dans les salles que sur les casinos en ligne. De concert avec la Bingo Association, les opérateurs vont célébrer pour la première fois la journée nationale du bingo le 27 juin. En effet, aux États-Unis, cette journée est reconnue cette journée est reconnue depuis plusieurs années.

Pour les opérateurs de bingo britannique, la journée sera avant tout une sensibilisation. Elle devrait également apporter un nouvel élan au secteur. Selon le directeur de la Bingo Association, Miles Baron, plusieurs opérateurs de vente en détail et en ligne participent à l’évènement. Les exploitants comme Buzz Bingo et Mecca Bingo sont très enthousiastes face à cette journée spéciale. Pour eux, cette célébration signifie la reconnaissance d’un secteur de jeu florissant.

Même si la date officielle est fixée pour le 27 juin, des festivals et de nombreux tirages sont prévus dès le 24 juin. Pour marquer le coup, les organisateurs ont créé une identité visuelle pour la journée nationale du bingo. Le logo fera passer le message sur divers articles marketing et sur les clubs de bingo en ligne.

Pragmatic Play offre des jeux gratuits de bingo

L’éditeur de jeux de casino en ligne, Pragmatic Play se joindra à la fête. Rappelons que ce fournisseur compte un grand nombre de jeux de bingo dans son portfolio. Membre actif de la communauté du bingo, on lui doit notamment des variantes populaires comme Bingo Blast et et le très attendu Reels Room. D’autre part, le développeur de jeux d’argent en ligne produit également des titres de bingo classiques.

Pragmatic Play est très enthousiaste à participer à la journée nationale du bingo. L’entreprise prépare une série d’offres promotionnelles durant 2 jours. Le 25 juin, il attribue des jeux de bingo gratuit d’une valeur de 1 000 £. En outre, le 27 juin, il met en jeu plus de 100 £ dans les salles de bingo de 14 h à 15 h. Les joueurs pourront accéder aux promotions sur l’ensemble du réseau de bingo. Le software s’appuie sur des partenaires comme PlayOJO, Butlers Bingo et Lottoland.

Le Championnat d’Europe de football, l’Euro, retient l’attention des fans du ballon rond. Pour ceux qui conjuguent 2 passions, le football et les machines à sous, la rédaction a particulièrement pensé à vous. Dans cet article, nous proposons une sélection de vidéos slots qui sont de circonstances. Betsoft, Rival Gaming, Microgaming, Yggdrasil ou encore NetEnt ont conçu d’incroyables opus. Pour remporter la coupe, vous n’avez pas besoin d’un maximum de buts, mais d’une bonne dose de chance.

Golden Boot Football de Rival Gaming

Cette machine à sous est fraichement sortie en mai 2021. L’immersion est immédiate dès le lancement de Golden Boot Football. À l’instar des grandes compétitions, des joueurs rejoignent le terrain. Les graphismes sont basiques, mais ultras colorés. En arrière-plan, un stade est éclairé par de gros projecteurs. Les rouleaux, quant à eux, présentent les symboles dans un style cartoon. Les symboles principaux représentent des joueurs de diverses nationalités. En effet, derrière chaque joueur se dessine un drapeau. Cette attention au détail fait bien la différence.

Pour obtenir des spins gagnants, vous pouvez compter sur le Wild. Le Scatter délivre également des prix quand il atterrit sur les rouleaux. De plus, 3 à 5 Scatters attribuent 10 à 20 Free Spins. Golden Boot Football dispose d’une troisième fonction bonus. 3 symboles de l’arbitre déclenchent 3 Re-spins. Durant ces Re-spins, les symboles bonus deviennent sticky et restent collés sur les bobines.

Football Glory d’Yggdrasil

Cette création d’Yggdrasil est tout simplement impressionnante. Le décor est aussi placé dans un stade bondé de spectateurs. Les animations sont bluffantes. Vos spins sont rythmés par les cris d’une foule en délire, de temps à autre, vous entendez les commentateurs. La grille est formée par 5 rouleaux et 4 rangées.

Football Glory affiche une pléiade de fonctions bonus pour augmenter les chances de gains. En bas des rouleaux, 4 joueurs présentent chacun une jauge. Celle-ci est remplie progressivement à chaque fois que le symbole correspondant fait partie d’une combinaison gagnante. La jauge active le Superstar Mode quand elle est chargée. Vous obtenez donc 7 Free Spins et des Sticky Wilds. Il y a également un autre moyen de déclencher les tours gratuits : les Scatters. Pour ce faire, il faut décrocher au minimum 3 Scatters. Au début des Free Spins, Yggdrasil vous récompense avec l’un de ces bonus :

• All Stars Free Spins
• 1 Sticky Wild
• Sticky Wild Reel
• 1–3 Extra Free Spins
• Extra Cups (des prix instantanés)

Football Star Deluxe de Microgaming

Sortie en 2020, cet opus de Microgaming est toujours d’actualité. L’univers du jeu met en évidence une magnifique pelouse derrière laquelle s’étendent les gradins. La machine à sous se présente sous un format 5×5. Les symboles du jeu sont constitués de joueurs en action : frappant ou attrapant un ballon. Vous disposez également d’un stade de foot, un arbitre, des crampons, un maillot, une coupe. L’éditeur propose 88 lignes de paiement et un gain maximum de 140 000 €.

La fonction Rolling Reels peut déclencher des victoires consécutives. Les symboles gagnants sont supprimés des rouleaux pour faire place à de nouveaux. Les Wilds apparaissent de façon empilée et peuvent recouvrir tout un rouleau. De manière aléatoire, la fonction Striking Wild transforme les rouleaux 2, 3 ou 4 en Wilds. D’autre part, 3 Scatters activent 12 Free Spins. Les tours gratuits sont bonifiés par des multiplicateurs progressifs et des Growing Wilds. Les Scatters accordent également des prix instantanés.

Super Striker de NetEnt

NetEnt a opté pour une configuration classique 3×3 pour cette machine à sous. Le décor offre une vue plongeante sur un terrain verdoyant de football. Les animations sont époustouflantes, car le ballon rond tournoie quand il atterrit sur les rouleaux. Concernant les animations sonores, l’éditeur a choisi d’agrémenter cet opus par les cris des spectateurs, le sifflet de l’arbitre ou le bruit d’une chaussure qui frappe le ballon.

Super Striker compte 5 lignes de paiement. Mais ce titre de NetEnt offre d’intéressantes potentialités de gains grâce à ses Free Spins. Le jeu possède 2 types de Scatters : le Football Scatter et le Golden Scatter. Pour profiter des parties gratuites, vous devez afficher 3 Football Scatter ou un mix de 2 Football Scatter et 1 Golden Scatter. Cette combinaison vous donne droit à 3 Free Spins. Le compteur des tours gratuits est réinitialisé chaque fois qu’un Golden Scatter apparaît. Durant les Free Spins, seuls les Golden Scatter atterrissent sur la grille et ils sont affectés d’un multiplicateur de x1 à x50. Quand toutes les bobines sont recouvertes, vous accédez au niveau supérieur. Sachez qu’il y a 5 paliers de Free Spins et chaque niveau octroie aussi un multiplicateur.

Hat Trick Hero de Betsoft

Betsoft a aussi lancé une nouvelle machine à sous à l’occasion de l’Euro. Les rouleaux sont positionnés devant les buts. Cette configuration a tout son sens lorsque vous découvrirez les fonctionnalités de cet opus. Les symboles ont été façonnés avec d’incroyables graphismes en 3D. L’éditeur reprend les éléments du football dans la table de paiement : maillot, gants, crampons en or, ballon d’or, chronomètre et sifflet. L’ambiance est immersive avec une musique dynamique et les cris de la foule.

La principale fonction bonus repose sur le Wild. Appelé Power Shot, ce joker permet de déclencher le Hat Trick Hero. Avec 3 Power Shots, Betsoft met en scène une séance tirs. En effet, les ballons se déplacent vers la gauche pour atteindre les buts. Chaque déplacement active un Re-spin. Les Re-spins s’enchaînent jusqu’à ce que les ballons disparaissent des rouleaux. Si vous recevez 15 Power Shots au cours de ce jeu bonus, vous remportez la cagnotte de x1000 la mise.