Australie : Crown Resorts risque de perdre sa licence pour le Victoria

L’opérateur de casino australien Crown Resorts traverse des épreuves difficiles. D’abord, le comité de régulation australien a jugé que sa licence pour l’État de Victoria était inappropriée. À présent, il est confronté à des mesures spécifiques.   

Des sanctions disciplinaires pour Crown

La Commission Royale a estimé que l’entreprise Crown Resorts était « inapte » à la détention d’une licence pour le marché du Victoria, en Australie. Pour l’instant, la firme a le droit de garder son autorisation d’exploitation sous réserve. En effet, les régulateurs n’ont pas directement retiré la licence de Crown dans l’État de Victoria, car l’économie de la région pourrait en souffrir. Néanmoins, l’organisme d’enquête a qualifié les agissements du groupe comme « illégal, malhonnête, immoral et abusif ». À titre de rappel, l’entreprise est soupçonnée parmi tant d’autres de blanchiment d’argent, de mise en danger du personnel et de partenariat avec des personnalités douteuses. Par conséquent, les autorités vont imposer un système de surveillance à l’encontre de Crown Resorts pour ses activités de jeux de casino.

Pour que la marque puisse conserver sa licence pour le Victoria, la Commission Royale a suggéré qu’un administrateur spécial entre en jeu. Il sera dirigé par Stephen O’Bryan et supervisera des réformes au sein de Crown pour une durée de 2 ans. Ainsi, la société doit se soumettre à environ 33 dispositions établies par la Commission elle-même afin de redorer son blason. De son côté, le gouvernement local s’est montré en faveur de ces propositions tout en ajoutant des conditions supplémentaires. Donc, les autorités compétentes imposeront des mesures encore plus strictes pour Crown Resorts. Actuellement, les législateurs locaux sont en train de réaliser un projet de loi sur les 9 suggestions stratégiques de la Commission Royale.

Des transgressions majeures

L’organisme a décelé divers manquements à la règle d’après le rapport concernant Crown Resorts, notamment sur la gestion des risques, le jeu responsable et les fraudes fiscales. Il s’est avéré que l’équipe de Crown a souvent mené les enquêteurs en bateau avec des informations erronées pour retarder les procédures. De surcroit, l’entreprise a manifesté son refus de coopération en intimidant les représentants en charge du dossier. En bref, Crown Resorts a enfreint des lois sur les jeux d’argent locaux ainsi qu’à l’étranger avec la complicité des membres de sa direction. D’ailleurs, la Commission Royale indique que plusieurs dirigeants de la compagnie ont négligé leur responsabilité éthique, morale et même légale.

En outre, les résultats de l’enquête Bergin en Nouvelle-Galles du Sud ont également influencé cette récente prise de décision. En l’occurrence, des irrégularités sur les activités de Crown à Sydney ont été dévoilées. Selon la Commission Royale, James Packer, le fondateur de Crown Resorts serait à l’origine de ces cas récurrents. Elle soutient que l’homme d’affaires a toujours donné la priorité aux profits en dépit des règlementations de jeu. Cette politique a conduit ses successeurs vers cette situation délicate. Cela dit, Crown bénéficie d’une chance inespérée de réhabilitation par le biais de ce management exceptionnel et il doit progresser aussi vite que possible pendant les 2 années à venir. Autrement, il est fort possible que sa licence pour le marché des jeux d’argent au Victoria soit définitivement retirée.

Betsoft Gaming déploie son portefeuille de jeux en Italie

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Après l’Espagne, c’est maintenant au tour de l’Italie d’accueillir Betsoft. Dorénavant, cet éditeur de renom fournira ses titres de qualité à l’opérateur local 888 Casino.it. Une nouvelle qui ravi au plus haut point les joueurs italiens.

Un contrat de distribution indirecte

Le partenariat entre Betsoft et 888 Casino.it a eu lieu grâce à l’intervention de l’agrégateur iGaming PariPlay. C’est ce dernier qui a réalisé toutes les démarches pour la concrétisation de cette collaboration. Grâce à cet accord, 888 Casino.it intègre sur sa plateforme les nouveaux opus de Betsoft : Stacked, Safari Sam 2, Lava Gold ainsi que ses machines à sous les plus populaires comme Take the Bank, Red Dragon…

888 Casino.it est un opérateur de confiance agrée par l’agence publique Amministrazione Autonoma dei Monopoli di Stato (AAMS). Sa ludothèque n’est disponible qu’aux Italiens. La firme est populaire auprès des joueurs. Elle se démarque de ses concurrents grâce aux titres exceptionnels fournis par des développeurs de marque : Pragmatic Play, NetEnt, Red Tiger. Les jeux live casino sont personnalisés aux couleurs du casino en ligne. Les nombreux opus à thème et jeux de table sont exceptionnels. Son support clientèle est hyper performant. L’opérateur est un exemple en matière le jeu responsable. La réputation du casino 888 traverse les continents et les océans.

« … nous sommes ravis de renforcer notre présence sur le très important marché italien avec un partenaire responsable et engagé tel que 888casino.it », déclare Anna Mackney, responsable de la gestion des comptes chez Betsoft Gaming.

Une collaboration pour le long terme

Créée en 2006, Betsoft Gaming est un software de renom réputé pour la qualité de ses créations et de ses services. C’est un expert de la cinématique 3D, les graphismes hyperréalistes de ses titres ont fait sa renommée dans tout le monde entier. Le développeur est en partenariat avec de nombreux opérateurs : LeoVegas, Mrgreen, comeon , eurobet, tropezia palace, slots million.  Son savoir-faire est reconnu internationalement, l’éditeur collectionne les trophées : Media Innovator Award 2018, Malta iGaming Excellence Awards 2018, 5 Stars iGaming Media Starlet 2019, EGR B2B Awards… Anna Mackney se prononce sur les atouts de Betsoft : « Nos jeux sont inégalés en termes de qualité cinématographique et de gains potentiels. Les joueurs nous recherchent activement par marque. »

Conscient de l’importance de cet accord de partenariat, Talya Benyamini, vice-président de la branche marketing B2C chez 888, déclare : « Nous sommes ravis d’étendre notre partenariat avec Betsoft afin de proposer à nos joueurs italiens des titres au contenu dynamique et de grande qualité. Nous sommes impatients de poursuivre notre collaboration à l’avenir ».

La réputation de Betsoft le précède. Le développeur établit ses stratégies commerciales en fonction des nouvelles tendances du marché. Quelques mois avant cet accord avec 888 Casino.it, l’éditeur s’est allié avec des opérateurs spécialisés dans les cryptomonnaies : BitStarz et Stake. Tout ce que le développeur touche du doigt se transforme en or. Betsoft voit dans les cryptoactifs un avenir prometteur. Un pari sur l’avenir est certes risqué, mais peut s’avérer très lucratif.

Post Covid-19 : 35 % du personnel de Station Casinos sont au chômage

Red Rock Resorts

Station Casinos, le géant des casinos terrestres, annonce que ses affaires reprennent de plus belle. À Las Vegas, 65 % des salariés qui ont perdu leur emploi après la pandémie vont réintégrer leur poste. Cette décision n’est pas bien accueillie par le syndicat de travailleurs Culinary Union. Les débats font rage.

Le sort des travailleurs de casino non lié au jeu

Station Casinos administre des complexes de jeu prestigieux dans tout Las Vegas comme Red Rock Resorts, Green Valley Ranch, Boulders Station et Palace Station. Cette firme est spécialisée dans la restauration, les hôtels de luxe et les jeux d’argent. Comme toutes les entreprises du Nevada, l’opérateur est affecté par la crise sanitaire engendrée par le coronavirus. En ces périodes d’accalmie, la société décide de remonter petit à petit la pente. Elle ouvre ses portes aux visiteurs et décide de recruter ses anciens collaborateurs. 65 % des salariés pré-Covid sont donc réembauchés. L’opérateur rassure qu’aucun ancien employé des complexes hôteliers ne sera laissé pour compte. Ils seront réembauchés en fonction du besoin des établissements.

Le marché du travail a évolué au cours de la crise. Désormais, les travailleurs sont plus sélectifs au niveau de la rémunération et des fonctions. Par conséquent, de nombreux salariés décident de ne pas réintégrer leurs postes.

Au Nevada, Culinary Union représente tous les employés de casino non associés aux jeux d’argent. Ce syndicat s’oppose à la décision de Station Casinos et porte plainte auprès de l’autorité fédérale National Labor Relations Board (NLRB). Cette association soutient la reprise de l’activité de l’entreprise, mais dénonce l’abandon de 35 % de travailleurs au chômage. Elle exige la réintégration de tous les salariés qu’elle représente. « Le syndicat souhaite que les partenaires de l’industrie du jeu réussissent, que les touristes reviennent à Las Vegas et que les travailleurs du secteur de l’hôtellerie et de la restauration puissent reprendre le travail à 100 %. » annonce un porte-parole de l’Union Culinary. Pour justifier sa démarche, le syndicat se repose sur le droit de retour des travailleurs licenciés instauré par la nouvelle loi SB386 du Nevada.

La légitimité du syndicat Union Culinary contestée

Dans un communiqué officiel, Station Casinos signale une mauvaise foi de la part de Culinary Union. Le porte-parole de l’opérateur déclare : « … nous avons embauché beaucoup moins de travailleurs que nous ne l’aurions fait autrement à cause du piège de la responsabilité créé par cette loi malavisée et contre-productive. Le Culinary Union devrait être honnête avec ses membres et avec tout le monde et admettre que la loi fait exactement le contraire de ce qu’elle était censée faire – remettre les travailleurs du Nevada au travail ».

Des travailleurs protestent contre Culinary Union. Ils ne veulent pas être représentés par ce dernier. « Nous sommes juste ici pour envoyer un message au syndicat pour qu’il nous laisse tranquilles. Les membres de l’équipe sont furieux, et ils ne veulent tout simplement pas de syndicat », indique Hernan Andrade, directeur de la maintenance interne du Red Rock Resorts.

Selon les responsables de Station Casinos, ce refus de représentation manifesté par les employés perdure depuis l’année 2020. La légitimité d’Union Culinary en tant que syndicat est fortement contestée.

La décision du juge du Nevada est attendue par l’opérateur et le syndicat. Auparavant, cette autorité a ordonné le dialogue entre les deux parties. À défaut de négociation, le juge va-t-il enfin trancher sur cette affaire ? Etant donné les enjeux, nous saurons la réponse à cette question très prochainement.

Enghien-les-Bains : progrès dans l’affaire d’escroquerie à la roulette anglaise

jeton roulette anglaise

En 2018, le casino d’Enghien-les-Bains a été le terrain privilégié d’une bande d’arnaqueurs. Ces derniers sont de nationalité espagnole et dominicaine. Au total, 5 personnes seraient impliquées dans cette affaire. Le groupe a utilisé une méthode simple, mais nécessitant de l’organisation pour voler des milliers d’euros à l’établissement de jeux d’argent. Récemment, le cerveau présumé de la bande a été arrêté.

Le procédé de l’escroquerie

Il apparaît que la bande appliquait une ruse connue depuis 1920. Couramment appelé « Colour up scan », ce tour de passe-passe nécessite de l’organisation et de la dextérité. Durant la partie de roulette anglaise, les complices achètent des jetons. L’un d’eux prend place à la table pour jouer normalement. À un certain moment, un autre complice s’attèle à détourner l’attention du croupier. Il lui suffit de demander à boire ou de créer une bousculade ou une simple diversion. Le plus habile cache alors des jetons sur lui. Ensuite, il part tranquillement jusqu’aux toilettes. Un collègue l’y rejoint, il échange alors des jetons de plus grande valeur. En d’autres termes, le joueur ne va pas revenir à la table de jeux d’argent avec les mêmes jetons qu’en partant. Il reprend sa place avec des jetons valant plus chers. Il ne lui reste qu’à les échanger contre des espèces. Ainsi, les escrocs investissent un minimum pour gagner x fois plus d’argent.

La partie la plus délicate est jouée par le perturbateur. En effet, le croupier ne doit pas se rendre compte que des jetons manquent sur la table. En outre, les absences de celui qui échange ne doivent pas se faire remarquer. L’avocat de la défense n’a pas manqué de remarquer la responsabilité du croupier, ainsi que celle du service de sécurité dans cette affaire. Ces arguments n’ont pas contribué à faire disculper les arnaqueurs.

L’arrestation récente du prétendu chef

En août 2018, les agents de sécurité commencent à nourrir des soupçons. Le visionnage des images des caméras de surveillance a mis en évidence les allers-retours des protagonistes. Les escrocs se sont enfuis en se rendant compte que le chef de la sécurité du casino d’Enghien avait compris leur manège.

D’après les estimations du casino, les arnaqueurs leur auraient subtilisé la somme de 330 000€. Cependant, le tribunal correctionnel de Pontois n’a tenu compte que d’un certain laps de temps. En effet, les vidéos des caméras de surveillance ne montrent que les malversations opérées entre le 9 et le 17 août. De ce fait, le juge a estimé que la perte pour l’établissement de jeux d’argent s’élevait à 127 000€.

2 complices sur les 5 formant le groupe ont été arrêtés et jugés en 2020. Le rebondissement dans cette affaire concerne le prétendu chef de la bande. Le dénommé Carlos V., appelé plus couramment Bacaloa, a été arrêté en Espagne. Ses complices interpellés précédemment l’avaient dénoncé comme étant « le responsable de tout ». L’un d’eux affirme que Bacaloa lui a appris comment cacher les jetons. Le tribunal correctionnel de Pontoise l’a condamné à 18 mois d’emprisonnement ferme. Rappelons que l’un de ses complices avait écopé de 10 mois de prison dont 6 avec sursis. L’autre purge 2 ans ferme. Les 2 compères encore en liberté n’ont pas été localisés.

Monaco : récompense et amende dans la même nuit pour un Niçois

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Cette nuit s’inscrira certainement comme une partie mouvementée de la vie de ce Niçois. Il a gagné 180 000€ en quelques heures à Monaco. Cependant, en continuant à jouer, il a perdu 20 000€. Ensuite, les autorités françaises l’ont délesté de 80 000€. Une perte énorme pour cet homme au chômage. Explications.

Escapade fructueuse à Monaco

Cet homme de 38 ans a quitté momentanément sa Nice natale pour tenter sa chance à Monaco. Cette principauté est très appréciée étant donné que les jeux d’argent peuvent y rapporter gros. Justement, c’était le jour de chance du concerné. Du moins au début. En effet, il est parvenu à rafler la somme conséquente de 180 000€ sur une table de poker. Il a continué à se fier à sa bonne étoile au blackjack mais y a perdu 20 000€. Il a alors pris la sage décision de rentrer en France. Cependant, il pensait ne devoir rien déclarer à la douane.

Un malencontreux oubli

Ses 160 000€ en poche, le trentenaire pensait rentrer tranquillement chez lui. Cependant, le passage à la douane lui a encore valu des déboires. Lors du contrôle d’usage, les agents remarquent la grosse somme qu’il transporte avec lui. Le chanceux n’a pas jugé utile de déclarer ses gains aux jeux d’argent. Or, l’article 152-1 du Code monétaire et financier dispose que toute somme de plus de 10 000€ provenant d’un pays hors de l’Union Européenne doit être déclarée. Puisque la principauté de Monaco n’est pas membre de l’Union, cette loi s’applique. Toutefois, le joueur en question ne connaissait pas cette obligation. Son procès pour « transfert non déclaré de sommes » s’est tenu le 04 octobre. Il apparaît que le contrevenant a déjà comparu à 8 reprises devant le tribunal correctionnel. La cour lui a proposé des solutions à l’amiable, cependant, il les a toutes rejetées.   

Une loi intransigeante

Le Code monétaire et financier français précise que les sommes, titres ou valeurs de plus de 10 000€ doivent être déclarées. L’infraction est caractérisée par le manquement à 2 obligations cumulatives. La première consiste à franchir la frontière française en ayant en sa possession le montant, sous n’importe quelle forme. La seconde condition est de ne pas détenir de déclaration ou de pièces justificatives de l’origine de l’argent. Cette règlementation vise à mettre fin au blanchiment d’argent. La justice ne pouvait faire une exception même si la provenance de son argent a été vérifiée, afin de montrer l’exemple. Le fait qu’il n’ait pas assisté au procès ne le disculpe pas de l’amende.

Par ailleurs, la principauté de Monaco a décidé de durcir également les règles en vigueur. En janvier 2022, la sortie ou l’entrée sur ce territoire avec une somme en liquide de plus de 10 000€ sera soumis à un contrôle renforcé. La personne subira des investigations policières, et l’argent pourra faire l’objet de saisie conservatoire.

Omni Slots intègre les titres à succès de Playson

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Les accords de partenariat entre éditeur et opérateur sont fréquents dans le monde de l’iGaming. Ces types d’alliances sont communément des collaborations à long terme. Chaque entente est différente, car leurs objets ne sont pas les mêmes. Pour le cas Playson et le casino virtuel Omni Slots, il s’agit d’un contrat de distribution de jeux de casino.  

Une coopération de professionnels de l’iGaming

Omni Slots est la branche la plus active du conglomérat Full Force Gaming Group. Cet opérateur s’est rendu célèbre auprès des joueurs avec sa plateforme virtuelle réactive et mobile friendly. Son site bénéficie de plus de 1000 titres célèbres. Les promotions de ce casino sont excitantes et son support clientèle est au top. Dorénavant, les habitués de cet établissement de jeux auront à leur disposition des jeux de qualité provenant d’un éditeur de réputation mondiale : Playson. C’est un software de renom qui fait sensation en ce moment. Cette marque de classe mondiale développe les meilleurs jeux du marché.  Ses opus sont présents dans de nombreux pays et les opérateurs s’arrachent ses créations. Les projets d’expansion mondiale de l’éditeur ne sont pas encore achevés. Ce développeur aime les défis et veut gravir de nouveau sommets.

Le marché européen : une cible commune

Les accords de coopération avec de grands développeurs sont des aubaines pour les opérateurs. Cela permet à ces derniers de ravitailler et diversifier leurs ludothèques tout en attirant davantage de joueurs grâce aux titres à succès des softwares. Grâce à cette nouvelle entente, le casino en ligne Omni Slots ajoute à sa collection toutes les machines à sous Playson dont les célèbres opus : Book of Gold 2 : Double Hit, Rise of Egypt Deluxe et Buffalo Power Megaways. « Nous sommes heureux d’annoncer cet accord avec une société qui a acquis une réputation méritée pour la création de jeux fantastiques. Nous sommes conscients de l’ancrage de Playson en Europe et nous pensons que ce partenariat nous aidera à améliorer notre offre de casino en ligne de manière exponentielle », indique Robert Peters, PDG de Full Force Gaming Group.

Ce nouveau contrat de distribution s’inscrit dans la stratégie commerciale de Playson. Ce fournisseurs de jeux peut donc faire la promotion de ses créations sur de nouveaux marchés. Blanka Homor, Directrice des ventes de Playson déclare : “Il s’agit d’un accord passionnant pour Playson, car il nous permet d’étendre notre portée sur des marchés qui sont dans notre ligne de mire”.

Le software a jeté son dévolu sur l’Europe. L’éditeur renforce petit à petit sa présence sur ce marché grâce aux partenariats avec des opérateurs du milieu. Juste avant Omnislots, Playson distribue son portefeuille de jeu à Rootz, FonBet, AlphaBet Gaming et Premier Sportska Kladionica.

L’éditeur ne se repose pas sur ses lauriers. De nouvelles fonctions bonus sont en cours de lancement notamment le fameux Cash blast, un prix cash aléatoire qui fidélise et motive les joueurs. Ces derniers attendent également avec impatience la sortie de la nouvelle machine à sous Burning Wins x2, un nouvel opus qui s’annonce très prometteur.

Pennsylvanie : l’autorité de régulation sanctionne Parx Casino

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Le Pennsylvania Gaming Control Board (PGCB) inflige une amende de 10 000$ au groupe Greenwood Gaming and Entertainment. L’autorité de régulation prend cette sanction après qu’un mineur ait pu jouer dans le casino Parx. Celui-ci se situe à Bensalem, dans le comté de Bucks. Dans la même foulée, le PGCB note et punit d’autres types de délits.

Parx sanctionné à cause d’un mineur

Les responsables du casino Parx, exploité par la société Greenwood Gaming and Entertainment, comparaissent devant la réunion publique du PGCB à cause d’un jeune homme de 18 ans. Le mineur s’est faufilé dans le casino et a essayé plusieurs machines à sous. Pourtant, l’âge légal pour jouer en Pennsylvanie est de 21 ans. Bryan Schroeder, le responsable de la conformité de Parx, explique que le jeune contrevenant a profité d’une inattention des agents de sécurité pour s’introduire dans l’établissement de jeux d’argent. Les employés étaient occupés à appliquer les consignes sanitaires, à savoir contrôler la température des joueurs et distribuer des masques. De ce fait, ils n’ont pas pu vérifier les papiers du garçon.

Paradoxalement, son incursion dans le casino n’a été remarqué qu’à sa sortie. En effet, il a allumé des pétards dans sa voiture et les a jetés sur le parking de Parx. Il s’est adonné à cette activité pendant 10 minutes avant de partir. À l’origine, la police devait intervenir uniquement sur cette partie. Cette altercation a amené au visionnage des caméras de sécurité, afin d’identifier le conducteur. L’enquête a permis d’obtenir l’âge du jeune garçon. Le PGCB est intervenu, après constatation de l’âge du rebelle. Greenwood Gaming and Entertainment doit donc payer une amende de 10 000$ pour avoir laissé un mineur jouer sur des machines à sous. La société doit, de surcroît verser des frais administratifs s’élevant à 2 500$.

D’autres manquements également condamnés

D’une manière plus générale, les lois de la Pennsylvanie interdisent aux mineurs de se trouver dans une zone qui propose des jeux d’argent. Cependant, dernièrement le PGCB a remarqué de nombreuses infractions à cette règlementation. Il s’agit notamment de parents qui emmènent leurs enfants sur des sites de paris.

Durant sa réunion du 13 octobre, le PGCB a également sanctionné 3 parents. L’un des cas concerne un joueur et son enfant de 11 ans. L’adulte l’a laissé dans la voiture, le temps d’aller échanger un ticket de pari sportif. Une autre personne a abandonné ses 2 enfants de 8 et 5 ans dans la voiture, le temps d’aller parier au craps. Le dernier cas recensé concerne 4 enfants âgés de 2 à 13 ans. Le parent les avait laissé dans la voiture, afin d’assister un ami au craps.

Suite à ces actions irresponsables, l’autorité de régulation pennsylvanienne inscrit ces personnes sur la liste d’exclusion involontaire. En d’autres termes, ces parents n’ont plus accès à aucun casino de l’État de Pennsylvanie. Ils risquent également des poursuites pénales pour cause de négligence envers les enfants. Le PGCB rappelle que ces mesures servent en premier lieu à assurer la sécurité des enfants. Il informe qu’il ne faut jamais laisser sa progéniture sans surveillance pour aller jouer, sous peine d’exclusion.

Australie : des accusations de blanchiment d’argent pèsent sur The Star Group

En Australie, le géant des casinos The Star Entertainment Group est confronté à des soupçons de blanchiment d’argent.  D’après le groupe, les médias australiens colportent des dénonciations trompeuses. Il réalise toutefois la gravité de la situation.    

the star entertainment group australie

Des plaintes susceptibles d’impacter la licence du groupe

Conformément aux propos des médias Sydney Morning Herald et The Age, The Star Group aurait participé à des opérations illégales entre 2014 et 2021. Ils soutiennent que la société était en relation avec des joueurs professionnels de mauvaise réputation. Il semblerait que ces gros poissons soient impliqués dans divers actes criminels. En outre, The Star Entertainment aurait également dissimulé les dépenses de source douteuse de quelques joueurs chinois dans les frais d’hôtel.

De son côté, le groupe réfute toutes ces accusations, son porte-parole a déclaré : « The Star est en proie à des affirmations gratuites diffusées par la presse, divulguer des informations personnelles en public semble inapproprié, mais nous prendrons les mesures nécessaires pour aborder tous les cas avec l’aide de l’État concerné, des régulateurs fédéraux et des autorités compétentes ».

Blanchiment d’argent, intrusion dans les affaires étrangères, crime organisé et fraude : autant d’allégations déposées à l’encontre de The Star Entertainment Group.  Pourtant, l’opérateur affirme qu’il exploite le marché d’Australie sous la vigilance des comités de régulation. Spécialement en Nouvelle-Galles du Sud (NSW) et au Queensland. À l’issue de ces accusations, la valeur des actions au sein de l’entreprise a baissé d’environ 20%. Néanmoins, The Star garantit sa meilleure collaboration en vue de l’enquête Bergin, étant donné que le rapport final influencera le maintien de la licence de ses casinos en NSW. Par ailleurs, l’ILGA ou Independent Liquor & Gaming Authority procède d’ores et déjà à un examen approfondi du casino de la firme à Sydney.  

Un parfum de déjà-vu

Le mastodonte du casino australien Crown Resorts a été victime d’une affaire similaire. Il a ensuite écopé de plusieurs contraintes dans l’administration de ses établissements. Selon le rapport Bergin, Crown Resorts n’était pas en mesure de détenir une licence de casino pour la Nouvelle-Galles du Sud. En particulier, à cause de ses liens avec des junkets asiatiques douteux et des suspicions de blanchiment d’argent. D’autre part, SkyCity Entertainment Group est soumis à des litiges qui ressemblent trait pour trait au cas de Crown. En conséquence, cet opérateur de casino était dans l’obligation de réviser ses opérations à l’échelle internationale.  Tout comme The Star Group, Crown Resorts et SkyCity Entertainment ont vu leurs actions chuter considérablement.

Depuis que les rumeurs circulent sur The Star, les avis du public restent partagés. Certains estiment que le groupe pourrait perdre son autorisation d’exploitation pour le Victoria à la suite des investigations. D’autres affirment qu’à défaut de cette sanction, la société va probablement être pénalisée plus sévérement. Il est à noter que cet empire du divertissement génère près de 2,3 milliards de dollars et emploie environ 8 000 travailleurs. L’enjeu est alors de taille et le sort de The Star Entertainment ainsi que de son personnel est incertain. En fin du compte, la décision revient aux autorités locales.

Terminal McCarran : les enjeux du changement de nom commercial

aéroport McCarran

L’aéroport McCarran est situé au Nevada. Ce portail international s’ouvre directement sur Las Vegas. Les complexes du Strip de Las Vegas sont juste à côté. Le terminal est exploité à ses débuts sous l’enseigne Alamo Airport. Par la suite, il emprunte le nom de l’illustre sénateur américain Patrick McCarran. Cet aérodrome se situe sous la juridiction de la commission du comté de Clarck. Cette autorité prévoit très prochainement de changer le nom commercial de l’aéroport en hommage à Harry Reid.

Le coût exorbitant de l’opération

Ce changement d’enseigne n’est pas facile à réaliser. En plus des formalités administratives d’usage, cette opération nécessite des investissements très coûteux : changement de bannière, de logo, de panneau, etc. Tous les affichages de l’aéroport doivent être remplacés. Les fonds requis pour ces formalités obligatoires sont évalués à 7,2 millions de dollars. Il faut aussi savoir que le changement de nom commercial ne peut s’opérer qu’après la réunion de la somme astronomique de 4,2 millions de dollars.

Pour financer ce programme, la commission du comté de Clarck a émis un appel aux dons. Pour le moment, seuls Stephen Cloobeck et Billy Walters ont promis de cotiser. Leur contribution vaut 2 millions de dollars. On est encore loin du compte. Richard Segerblom, commissaire du comté de Clarck avait annoncé que le changement de nom en Harry Reid sera effectif au premier septembre. Cependant, ce délai est largement dépassé.

Ce changement de nom requiert également de nombreuses dépenses en aval. Les responsables de l’aéroport doivent redoubler d’efforts pour faire connaître au plus grand monde la nouvelle enseigne. Les médias doivent relayer l’information, des publicités payantes sont à prévoir. Des investissements en temps et en argent sont nécessaires pour le référencement du nouveau nom dans les moteurs de recherche.

Plus qu’une enseigne commerciale

Tous les membres de la commission du Comté de Clarck soutiennent le projet Harry Reid. Il n’y a eu aucune opposition. Ce changement de nom est un véritable hommage à cet illustre personnage. Sénateur retraité et ancien président de la commission des jeux du Nevada, Harry Reid est connu pour sa droiture. Les anecdotes concernant cet homme politique sont nombreuses. Ses querelles  publiques avec le mafieux Frank Rosenthal alias Lefty et son association avec la CIA pour prendre sur le fait le très corrompu Jack Gordon ont marqué les esprits. Le démocrate Harry Reid a fait un parcours sans faute. C’est un véritable exemple de persévérance et d’intégrité. Il n’a pas raté l’occasion de remercier la commission du Comté de Clarck pour cet immense honneur qui lui est faite : « C’est avec humilité que j’exprime mon appréciation pour la reconnaissance d’aujourd’hui. Je tiens à exprimer ma profonde gratitude au commissaire Segerblom, à l’ensemble de la commission du comté de Clark et aux nombreuses autres personnes qui ont joué un rôle dans ce changement de nom ».

Le projet Harry Reid ne suscite pas l’engouement de tout le monde. Les réfractaires sont des conservateurs invétérés. Pour ces derniers, les sommes alloués à ce changement de nom doivent être utilisés pour d’autres projets. Les choses sont bien comme elles sont. Côté exploit, Patrick McCarran a aussi accompli de nombreuses prouesses. Ce dernier est un des pères de l’aviation civile et fondateur de l’US air Force. Cet éminent juriste a rédigé la loi sur l’aviation civile de 1938. Pour les personnes qui s’opposent à la modification de l’enseigne de l’aéroport, l’opération n’est pas justifiée et opportune. Les dés ne sont pas encore jetés. En l’absence de financement, ce projet ne verra pas le jour.

Les jeux de hasard menacent le peuple Pasifika de la Nouvelle-Zélande

pasifika

Les Pasifika désigne un peuple originaire des îles Pacifique, vivant en Nouvelle-Zélande. L’organisation « Mapu Maia » a noté que cette population subit plus les effets néfastes des jeux d’argent que les autres. Cet organisme vient en aide aux Pasifika qui souffrent de problèmes de jeux d’argent. Il faut noter que cette population est en faiblesse démographique en Nouvelle-Zélande. Elle ne représente que 8% des Néo-Zélandais. Pourtant, les Pasifika constituent 20% des personnes qui se font aider pour des problèmes de jeu excessif. Ce contraste témoigne de l’ampleur du phénomène chez ce peuple de la Nouvelle-Zélande.

Des jeux accessibles pour une population dans le besoin

Cette situation s’explique par les habitudes et la situation de ces personnes. Pesio Ah-Honi, directrice nationale de Mapu Maia, affirme que les activités de la communauté favorisent la normalisation des jeux. Par exemple, les Pasifika participent à des tombolas et des loteries au sein de leur église. De ce fait, les jeux d’argent n’apparaissent pas comme une source probable de problèmes. Ces divertissements s’invitent même au sein des familles. Ces différents paramètres facilitent l’apparition d’addiction.  

Par ailleurs, le contexte économique contribue aussi à rendre les Pasifika accros aux jeux d’argent. La pauvreté dans laquelle certaines familles vivent les poussent à rechercher des solutions miracles. En plus, les jeux d’argent sont très accessibles dans ces milieux. Pourtant, il est parfois difficile pour cette population de trouver de l’aide. Les machines à sous, familièrement appelées « pokies », envahissent les quartiers les plus précaires.

Phil Siataga, conseiller de Mapu Maia ajoute que les problèmes financiers engendrés par le Covid19 ont aggravé les dépendances. Il révèle que les jeux de classe 4 sont les plus préjudiciables. La Nouvelle Zélande a répertorié 4 types de jeux d’argent, la classe 4 nécessitant une machine.

En plus, les personnes souffrant de jeu problématique cachent souvent leur supplice. Celles qui se décident à demander de l’aide ont donc déjà subies de graves préjudices. Ce constat rend la situation des Pasifika plus critique.

Les mesures nécessaires pour faire face à ce fléau

Le porte-parole de Mapu Maia insiste sur le fait que ce sont les règles qu’il faut renforcer. Gerhart Berking encourage les leaders chrétiens à agir pour exiger un changement dans les politiques publiques et les lois. Les chrétiens Pasifika souffrent plus de problèmes liés aux jeux d’argent que d’autres groupes chrétiens. Le porte-parole martèle qu’il est indispensable de changer l’environnement des jeux d’argent qui existe en Nouvelle-Zélande.

La ville de Christchurch a empêché la propagation des jeux d’argent en renforçant sa politique de « sinking lid ». Elle signifie que les opérateurs disposant d’une licence dans une localité ne peuvent ouvrir des établissements dans d’autres quartiers. Par ailleurs, cette politique interdit la délivrance de nouvelles autorisations. Ainsi, le marché des jeux de hasard se retrouve limité et est plus facilement contrôlé. Cette précaution constitue un rempart efficace pour les Pasifikas. Elle permet de déloger certains établissements et donc de restreindre l’accès aux jeux. Gerhart Berking souhaite que d’autres municipalités du pays prennent des mesures tout aussi dissuasives.

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