L’Espagne s’inquiète face à la recrudescence de l’addiction au jeu

Addiction au jeu : l'Espagne prend des mesures

Selon les experts, l’Espagne compte actuellement le plus grand nombre de personnes victimes d’addiction au jeu en Europe. Face à ce constat assez alarmant, le gouvernement espagnol a décidé de limiter les campagnes publicitaires liées aux jeux de hasard.

Un véritable fléau en Espagne

Selon le psychologue Marta Nadal, une experte des addictions, « le jeu est une addiction sans substance toxique et fonctionne comme une échappatoire ». Ces dernières années, le nombre de salles de jeu a fortement augmenté en Espagne, entraînant une hausse du chiffre d’affaires de 400 %. Les joueurs investissent plus de 4 milliards d’euros en moyenne dans les paris en ligne chaque année.

L’analyse des problèmes de jeu constitue la meilleure façon de lutter efficacement contre ce phénomène. À l’instar des autres comportements addictifs sans substance, le jeu compulsif ne permet plus aucun contrôle. Et ce en dépit d’être pleinement conscient des effets nuisibles sur son existence toute entière (psychique, physique, familial, social, professionnel). De nombreux parieurs vont même jusqu’à s’endetter pour satisfaire leur amour du jeu. Malheureusement, les proches en sont les principales victimes.

Mais ce n’est pas le plus inquiétant. 13,6 % des mineurs espagnols auraient déjà parié, surtout les paris sportifs en ligne. Les 15-34 ans sont les plus concernés selon les statistiques officielles. Cette tendance préoccupe aujourd’hui les parents et les autorités. Ces derniers commencent à peine à constater ce phénomène et à réagir en conséquence.
À Barcelone, la mairie ne fournit plus d’autorisation pour l’ouverture de nouvelles salles de jeux. Dans la région de Madrid, les opérateurs de jeux n’ont plus le droit de parrainer des équipes sportives. D’autre part, les établissements de jeux doivent se trouver à 100 mètres minimum des écoles et des centres éducatifs. En plus, les publicités sont uniquement autorisées entre 1 h et 5 h du matin, tous supports confondus.

Ceux qui ne respectent pas ces nouvelles règles sont sanctionnés d’une amende allant de 100 000 à 1 000 000 euros. Bien évidemment, ce décret royal a suscité une vive polémique, notamment chez les opérateurs de jeux de hasard.
En ce début d’année 2022, le gouvernement espagnol souhaite mettre en place un nouveau projet de loi. Ce code est soumis à la consultation publique et vise à renforcer la protection des joueurs.

Une tendance devenue planétaire

Malheureusement, les problèmes de jeu vont bien au-delà des frontières espagnoles. Depuis près de 3 siècles, l’industrie du jeu présente une dimension socio-économique. Elle crée de l’emploi et génère des recettes fiscales. Mais surtout, les jeux d’argent et de hasard tiennent une place essentielle dans la vie quotidienne. La population de joueurs dans les sociétés occidentales se chiffre aujourd’hui en millions.

En Europe, les citoyens sont autorisés à parier en ligne. C’est le cas des paris nationaux ou transnationaux, comme l’EuroMillions ou Vikinglotto en Estonie et en Scandinavie. En France, les jeux de loterie (grattage ou tirage) sont, de loin, les plus pratiqués. Plus de la moitié des Français s’y adonnent. Les paris sportifs viennent juste après, soit 11 % des joueurs.

Quoi qu’il en soit, chaque État membre de l’UE possède sa propre législation nationale. Celle-ci définit les règles et les types de jeux d’argent autorisés. Elle fixe aussi la limite d’âge, le statut/la taxation des opérateurs, ainsi que les spécificités des machines et des jeux.

Les jeux de casino en ligne connaissent également une forte croissance, surtout avec la crise sanitaire et les confinements à répétition. En 2020, les dépenses afférentes aux jeux d’argent sur le Net (avec ou sans bonus) ont augmenté de 27 % environ, par rapport à 2019.

Macao : 6 opérateurs de casino seront bientôt autorisés à exercer durant 10 ans

Le nouveau projet de loi de Macao délivrera 6 licences de casino

Le gouvernement de Macao envisage d’accorder des licences pour 6 exploitants de casino et d’imposer des mesures rigoureuses. Actuellement, il procède à la révision des lois sur les jeux d’argent. Néanmoins, les législateurs de la région seront les derniers à trancher.

Une réforme imminente de l’industrie du jeu

Le Conseil exécutif de Macao a récemment soumis un projet de loi auprès de l’Assemblée législative. Brièvement, ce plan consiste à réviser les réglementations concernant les jeux d’argent locaux. Si le parlement adopte cette réforme, 6 concessions de casino pourront exploiter le marché de Macao dans un futur proche. Visiblement, ces heureux élus vont chacun détenir une licence valable pendant 10 ans. En ce moment, 3 opérateurs sont spécialement autorisés sur le territoire de Macao. Quand la nouvelle loi sera mise en vigueur, le double de ce nombre figurera sur les appels d’offres du gouvernement. Par ailleurs, les contrats de sous-concession sont désormais inadmissibles. En conséquence, les 3 sous-traitants actuels devront bientôt interrompre leurs services.

Auparavant, les licences de jeux délivrées par Macao durent néanmoins plus longtemps. Dès le lancement de son marché, la région a octroyé des permis valides pour 20 ans. À présent, les casinos sont tenus de renouveler leur autorisation au bout de 10 ans. Cela dit, ils peuvent prolonger leurs activités de 3 ans sous certaines conditions. De toute évidence, les régulateurs locaux ont revu la majorité de leurs exigences à la hausse. Prenons le cas du Directeur général des établissements, il doit impérativement résider à Macao. De plus, 15 % des actions de la société doivent forcément lui appartenir. D’autre part, les prétendants aux licences doivent justifier d’un capital s’élevant à 543 millions d’euros au minimum. Ils sont aussi sujets à de plus amples responsabilités sociales. Par-dessus tout, les mesures de surveillance sont renforcées afin que les concessions respectent les réglementations.

L’opinion des résidents de Macao compte

Comme on pouvait s’y attendre, le Conseil exécutif a validé cette démarche de refonte. Il s’est prononcé à l’issue des enquêtes menées par le Bureau de supervision des jeux de la région (DICJ). À vrai dire, cette structure a d’abord consulté l’avis des citoyens sur le sujet. Ils ont d’ailleurs publié les résultats vers la fin de l’année 2021. Au début, les autorités de Macao ont envisagé une éventuelle réduction du nombre des opérateurs. Cependant, le public a fortement manifesté son désaccord.

En effet, la plupart des personnes interrogées soutiennent le maintien des 6 promoteurs de casino prévus. Au cours des investigations, 217 commentaires ont abordé la question du nombre de concessions approprié. Précisément, 22 individus préféraient qu’il n’y ait pas plus de 6 opérateurs validés. En outre, 95 participants souhaitaient avoir exactement 6 licenciés. Par contre, 36 réponses étaient favorables à davantage d’établissements, soit plus de 6. Quant aux autres intervenants, ils n’ont pas donné un chiffre spécifique.

Initialement, les instigateurs de ce projet de loi ont aussi voulu intégrer des membres du gouvernement dans l’administration des entreprises. Pourtant, aucune section n’évoque cette proposition dans le dossier du Conseil exécutif. L’avenir des 6 présumés nouveaux opérateurs est dorénavant entre les mains de l’Assemblée. Si ce projet de loi est approuvé, il entrera en vigueur aussitôt après sa publication.

BGaming démarre l’année avec Space XY, son premier crashgame multijoueur

Space XY : BGaming a développé un crashgame multijoueur

Plusieurs casinos de renom, dont CasinoRex, Pin-up Casino et Bitstarz, incluent déjà cet opus dans leur ludothèque. Space XY constitue le premier jeu du genre pour BGaming. Cette nouveauté fait partie d’un ensemble de jeux spéciaux que BGaming développe. Ce package original est un projet cryptographique.

Space XY : un jeu innovant et ludique

Les joueurs doivent viser les étoiles sur Space XY. En effet, les gains pleuvent lorsqu’ils lancent la fusée vers les cieux. Cependant, ils doivent sauter avant que l’appareil ne les emmène vers « l’immensité de l’univers ». Le jeu octroie des multiplicateurs allant jusqu’à x10 000. En outre, il est possible d’effectuer des mises multiples et l’encaissement est automatique. BGaming sort un tout nouveau genre avec ce crashgame.

Lors de sa création, les équipes de BGaming s’efforcent de penser autant aux utilisateurs qu’aux opérateurs. Kate Puteiko, CS Marketing Manager chez BGaming, qualifie l’opus comme une « excellente expérience » pour les joueurs. Côté software, elle déclare qu’ils ont voulu rendre le projet « mature et fiable ». Par ailleurs, Space XY aspire à être plus qu’un autre jeu célèbre. Toujours selon Puteiko : « Space XY n’est pas seulement un nouveau jeu de crash populaire, mais il ouvre pour nous un tout nouvel horizon de jeux de mécanique multijoueurs qui vont déchirer dans les années à venir ! »

2022 s’annonce réussie pour BGaming

Space XY représente le seul titre avec de nouvelles mécaniques que BGaming produit en hiver 2021-2022. Son prochain projet concerne une machine à sous MEGAWAYS. Elle est basée sur le slot Aztec Magic et doit sortir fin janvier.

Ces annonces démontrent l’intense activité de BGaming en ce début d’année 2022. Les équipes de ce fournisseur de jeux d’argent ont de quoi être motivés. En effet, le bilan pour l’exercice 2021 est plus que correct. Le succès se caractérise par une augmentation significative de ses revenus bruts de jeu et de ses paris. La société enregistre 2021 comme sa période la plus réussie depuis sa création. Les dirigeants estiment que leur expansion en Amérique Latine et l’obtention de la licence de la Malta Gaming Authority contribuent à ce succès. Par ailleurs, l’accroissement du nombre de leurs partenaires indique clairement une situation avantageuse. Aux 405 casinos qui ont collaboré avec BGaming se sont ajoutés 304 de plus, portant ce chiffre à 709. Les statistiques montrent une hausse de 175 % par rapport aux années précédentes. Enfin, ce fournisseur de machines à sous désormais reconnu en a développé 11 en 2021.

Kate Puteiko attribue le succès de BGaming au soin que l’équipe met à détecter les besoins et les désirs des joueurs. En outre, l’éditeur reste à l’écoute de ses partenaires. La société s’efforce de créer des produits exclusifs et exceptionnels pour les 2 parties.

Pour 2022, le software s’engage à continuer sur la voie de l’innovation. Alexandre Shavel, Responsable du département développement commercial de BGaming, promet une année fructueuse. Le studio œuvre pour diversifier son portefeuille de jeux et le truffer de titres attrayants. BGaming intègrera également plus de projets de cryptographie du genre de Space XY pour les mois à venir. En outre, l’entreprise prévoit de s’implanter dans de nouveaux marchés, comme l’Asie et l’Afrique.

Les Link King et Link Me de Zitro, disponibles sur d’autres casinos du groupe Barrière

En décembre 2021, les clients des établissements de la marque Barrière ont accueilli une très bonne nouvelle. Dorénavant, les machines à sous à succès de Zitro, Link King et Link Me, sont accessibles à travers 8 sites du groupe.

Link King et Link Me sont désormais disponibles dans plusieurs casinos Barrière

Link King et Link Me : des slots très prisés en France

En Europe, les machines à sous Link King et Link Me ont rapidement gagné en notoriété aussitôt après leur lancement. Auparavant, la société Barrière a proposé la gamme Link King dans certains de ses casinos. Ainsi, les joueurs d’Enghien, de Deauville, de Cap d’Agde, de Toulouse et de Blotzheim ont pu savourer ce divertissement à l’avance. Compte tenu de la popularité grandissante de cette création de Zitro, la compagnie a voulu exploiter ce produit davantage.

En conséquence, elle a ajouté les machines à sous Link King dans ses établissements situés à Lille, Biarritz et Ribeauvillé. Actuellement, 8 sites appartenant au groupe Barrière procurent ce jeu inédit aux 4 coins de la France. De surcroit, les casinos de Toulouse et de Blotzheim offrent l’opus novateur Link Me en supplément.

En bref, Link King correspond à plusieurs jeux liés par un système progressif. De ce fait, chaque poste est équipée de 4 titres, notamment Asian Woods, Lady Dragon, Gods Land et Casino Mix. De cette manière, les utilisateurs bénéficient de jackpots à 4 niveaux et d’autres fonctions très intéressantes. Il suffit de prendre pour exemple le joker fixe, les symboles géants ou encore les symboles collants. Ces particularités augmentent prodigieusement les chances de toucher le gros lot.

En ce qui concerne Link Me, ce divertissement reproduit les spécificités de Link King à quelques détails près. En l’occurrence, il présente des machines à sous sensationnelles comme Totem Spirits, Sweet Tropical Fruits, Gods & Heroes et The Funny Lucky Children.

Par-dessus tout, le duo se distingue avec ses graphismes révolutionnaires et son expérience de jeu fortement interactive.

Une collaboration fructueuse

Le directeur des opérations du groupe Barrière, Fabrice Gerzé s’est spécialement exprimé pour l’occasion. « Nos casinos se sont toujours démarqués par leur statut avant-gardiste en matière de technologie et d’innovation, offrant ainsi des divertissements engageants aux joueurs », précise-t-il. Par conséquent, il est extrêmement enthousiaste à l’idée d’introduire les inventions de Zitro au catalogue de sa firme.

Bien entendu, Zitro est également honoré de promouvoir sa collection originale dans de nouveaux établissements. D’ailleurs, Nadège Teyssedre, directrice des ventes de Zitro, se réjouit de ce partenariat florissant avec le groupe Barrière. En outre, elle a souligné que c’est une démarche stratégique pour l’expansion de sa compagnie en Europe. Il va sans dire que Link King et Link Me sont aussi très appréciés au niveau mondial.

Dès lors, Zitro a d’ores et déjà conquis l’Europe avec ces produits passionnants. À présent, ce concepteur de jeux envisage de s’étendre encore plus sur le marché international. Pour ce faire, Zitro a dernièrement amélioré sa visibilité en Argentine. Désormais, les divertissements populaires de ce fournisseur sont déployés sur 3 casinos dans la région de Mendoza.

Loterie irlandaise révèlé une vingtaine d’heureux gagnants en début d’année

Récemment, un peu moins de 30 amateurs de loterie irlandaise ont remporté un jackpot dépassant les 700 000 €. Ces heureux élus ont trouvé les 5 numéros gagnants lors du tirage du 1er janvier. Cette bonne nouvelle intervient après plus de 27 semaines de calme plat au pays.

La loterie irlandaise n'a pas sacré de gagnants durant 6 mois

Le pays a frôlé la panique générale

En décembre 2021, la situation était néanmoins inquiétante pour la loterie d’Irlande. D’abord, personne n’a décroché le jackpot du tirage bihebdomadaire à partir du mois de juin. Pourtant, les responsables ont fixé la belle cagnotte à 19 millions d’euros. Dès lors, ils ont redouté la perte subite de l’intérêt des joueurs. De son côté, le dirigeant de la loterie irlandaise rassure que gagner à la loterie est un défi possible à relever. Lassés de cette période de sécheresse qui dure depuis trop longtemps, les joueurs peuvent perdre confiance.

Pour une fois dans toute l’histoire de la loterie, le taux de participation a dégringolé malgré le gros jackpot. Selon certains experts, la loterie irlandaise a elle-même créé cette situation délicate. Pour rappel, les adeptes de ce divertissement devaient choisir parmi 36 numéros depuis le lancement des tirages en 1988. À présent, les organisateurs imposent 47 chiffres pour pimenter le jeu. En voulant rendre la probabilité de réussite plus difficile et plus attrayante, les initiateurs du projet n’ont obtenu que l’effet contraire.

Une démarche judicieuse pour la Loterie irlandaise

Sur le plan statistique, il est inenvisageable qu’aucun joueur n’empoche le jackpot pendant 27 semaines d’affilée. D’après Irish Lottery, les Irlandais achètent 1,4 million de tickets de loterie à chaque tirage. Si les possibilités de succès sont de 1 sur 10,7 millions, un vainqueur devrait normalement se présenter au-delà du 10e tirage. Derek Donohue, un haut responsable au sein de la Loterie, a indiqué le caractère inhabituel des faits. Il déclare : « les évènements statistiquement improbables relèvent de la nature des jeux de hasard et des loteries ».

Pour redorer son blason, la Loterie Nationale irlandaise a spécialement sollicité l’appui des législateurs (ou l’Oireachtas). En résumé, la structure a demandé au gouvernement de revoir les règles régissant le jackpot domestique. De cette manière, ils évitent que les 27 semaines sans rebondissements ne se reproduisent. Pour ce faire, le directeur de Premier Lotteries Ireland, Andrew Algeo a détaillé le principe de tirage « à gagner impérativement » auprès de l’Oireachtas.

Grosso modo, cela implique que le montant à encaisser revient aux joueurs qui sont tombés sur les 5 numéros fétiches. Seulement si personne n’a deviné les 6 nombres tirés lorsque le jackpot arrive à son plafond. Étant donné les circonstances, cette prise de décision a d’ores et déjà porté ses fruits.

Le 1er janvier 2022, la loterie irlandaise a tiré les séquences 04, 05, 21, 24, 25 et 41, ainsi que le chiffre bonus 01. À défaut des 6 nombres lucratifs, des dizaines de joueurs locaux ont bien pronostiqué les 5 numéros onéreux. De ce fait, ils vont partager l’incroyable prix d’environ 700 000 €, pour près de 26 380 € chacun. Actuellement, la Loterie Nationale invite les détenteurs de tickets à vérifier leurs combinaisons afin qu’ils jouissent de leurs récompenses. Par ailleurs, elle a également dévoilé les points de vente où les parieurs chanceux se sont procuré leurs billets.

Îles Vierges : Stephanie Barnes accusée de détournements de fonds

Une affaire de détournement de fonds aux îles Vierges américaines

La justice américaine reconnaît Stephanie Barnes coupable de détournement de fonds. Le tribunal rend ce verdict après avoir délibéré pendant seulement 6 heures. Le Bureau de l’inspecteur général des îles Vierges et le Federal Bureau of Investigation mènent l’instruction. La section des enquêtes criminelles de l’Internal Revenue Service y participe également. Le procureur en charge de l’affaire, Jill Koster, entend obtenir la condamnation de Stephanie Barnes.

De nombreuses allégations contre Stephanie Barnes

Le gouvernement des îles Vierges la soupçonne de se livrer à plusieurs activités illicites. Il pense notamment que Stephanie Barnes conspire contre l’État pour s’approprier des programmes. En outre, elle est accusée de bénéficier de fonds privés volés aux autorités et de fraude à l’impôt. La justice la déclare coupable d’avoir détourné plus de 600 000 $ du gouvernement des îles Vierges. De plus, elle a rempli une fausse déclaration de revenus.

Le jury, composé de 2 hommes et de 10 femmes, la juge fautive à l’unanimité à l’issue d’un procès de 3 semaines. L’accusée risque jusqu’à 8 ans de prison. La sentence doit tomber en avril 2022.

Un coup perpétré à 2

Violet Anne Golden, ancienne présidente de commission de contrôle des casinos, serait la complice de Barnes. En 2015, elle embauche Barnes en qualité de « spécialiste certifiée du jeu problématique » alors qu’elle en est loin.

La Commission a ensuite payé pour les études de Barnes, jusqu’à l’obtention d’une maîtrise et d’un doctorat. Par ailleurs, les 2 acolytes ont assisté à des conférences sur les casinos, tous frais payés par l’agence de contrôle. Elles ont mené la grande vie en séjournant dans des lieux de villégiature de luxe et en se déplaçant en avion affrété.

L’enquête montre que les femmes se sont rendues à un festival de musique avec des entrées VIP sous prétexte de conférence sur les casinos. L’argent de l’agence a également servi à payer le véhicule personnel de Barnes, ainsi que son carburant et son entretien. Les 2 associées ont vécu des vacances de rêve à Disney World en Floride. Elles vont à New York pour voir une pièce à Broadway. Les 2 dames ont mené ce train de vie luxueux pendant 3 ans, aux frais de l’État, pour un total d’environ 600 000 $.

L’avocat de Barnes, Martial Webster, réfute ces charges et parle même de « propagande ». Il affirme que le rapport qui enfonce sa cliente est monté de toute pièce. Selon la défense, Barnes ne connaît pas les rouages des dépenses de la Commission.

En effet, les vols n’auraient pu se faire sans une certaine maîtrise de ce système et sans une complicité. Cependant, Golden se déclare coupable. Ce faisant, elle reconnaît la nature criminelle des actions entreprises avec Barnes. De surcroît, elle enfonce Barnes en la plaçant comme le cerveau de toute l’affaire. Selon Golden, toutes les initiatives venaient de Stephanie Barnes et qu’elle a juste suivi. Golden bénéficie d’un accord de plaidoyer, ce qui lui évite un procès, contrairement à sa comparse.

Casinos américains : le bilan 2021 bat des records

2021 est l’année de toutes les surprises. Aux États-Unis, le bilan semestriel du secteur des jeux d’argent est plus que satisfaisant. Les recettes brutes comptabilisées fin novembre 2021 pour les casinos américains s’élèvent à 44,15 milliards de dollars. Résultat de décembre non inclus, ces chiffres dépassent déjà ceux collectés pendant toute l’année 2019. À savoir, la somme astronomique de 43,65 milliards dollars.

En 2021, les casinos américains enregistrent un record au niveau des recettes

Retrait des investisseurs

Les actions des casinos en bourse sont en chute libre. Et pour cause, la majorité des investisseurs de Wall Street vendent leurs parts. À cause de ces évènements, les établissements comme MGM Resorts, Wynn, Las Vegas Sands et Caesars Entertainment ont perdu des milliards de dollars depuis 2020.

Heureusement, les années post pandémique se sont montrées généreuses pour ces opérateurs. En 2020, ces derniers parient quitte ou double sur l’avenir du secteur. Ils ont prophétisé l’augmentation du taux d’engagement des joueurs avec la levée progressive des contraintes liées au Covid. Leur prévision était bonne. Même si les résultats sont décevants, les bénéfices sont au rendez-vous. Cette année-là, l’industrie des jeux a rapporté 30 millions de dollars aux casinotiers. Nécessité oblige, une grande partie de ces fonds sont réinvestis pour la relance du secteur. Ces efforts financiers ne sont pas vains.

2021 est l’année des miracles, les statistiques sont ahurissantes. Selon l’American Gaming Association (AGA), les recettes collectées dépassent les 4 milliards de dollars en 8 mois consécutifs. En octobre, le marché américain rapporte 4,75 milliards de dollars brut, un record historique. « Les revenus des jeux commerciaux ont rebondi de leur pire année depuis 2003 à leur meilleure », annonce Bill Miller, président et directeur général de l’AGA.

Casinos américains : les stars de l’année

La majorité des recettes récoltée en 2021 est attribuée aux paris sportifs, machines à sous et jeux de table virtuels. 42,19 milliards de dollars de mise sur les sports sont enregistrés depuis le début de l’année. La marge est évaluée à 408 millions de dollars. De leur côté, les vidéos slots ont généré plus de 357 millions de dollars de bénéfice net. À noter que plusieurs milliards de dollars sont distribués aux joueurs durant toute l’année. Ces chanceux profitent aussi de cet envol du secteur.

Finalement la reprise d’activité des casinos terrestres est une bonne chose. Malgré la situation précaire d’après crise, les recettes brutes produites par les jeux de table et machine à sous-physiques sont de 34,2 milliards de dollars. « L’industrie du jeu est sur le chemin du retour », indique Bill Miller. Le périple risque d’être plus long que prévu, car le coronavirus et ses variants font encore des ravages partout où ils passent.

De nombreux États américains comme le Nevada renforcent les mesures de protection : port de masque, passeport vaccinal, limitation des déplacements. « Une reprise complète nécessite le retour significatif des réunions et des événements, ainsi que la relance des voyages internationaux. Il faut que tout le monde travaille ensemble pour dépasser les réalités de l’année passée, et la variante delta nous a rappelé que nous n’en sommes pas encore là », déclare Bill Miller.

Floride : la tribu Séminole ne peut pas exploiter les jeux d’argent en ligne

La cour fédérale annule l'exploitation des jeux d'argent en ligne par la tribu Séminole

La Floride a approuvé le contrat exclusif du marché des paris sportifs en faveur des Séminoles. Cependant, le juge de Washington a rejeté la proposition du fait de son statut illégal. Sans délai, Google a pris une décision radicale pour protéger les joueurs locaux.

Google intervient sur l’affaire impliquant les Séminoles

Jusqu’à nouvel ordre, Google bloque toutes les publicités liées aux jeux de hasard en Floride. En effet, la société a procédé à cette mesure à la suite d’une décision de justice concernant les paris sportifs sur les lieux. À titre d’information, la tribu Séminole a dernièrement reçu le droit d’exclusivité sur ce secteur dans l’État de Floride. Toutefois, la juge Dabney Friedrich a aussitôt abrogé les termes de ce contrat. Elle a entre autres statué que cet accord transgressait la loi sur la régulation des jeux indiens (Indian Gaming Regulatory Act ou IGRA). Normalement, les entrepreneurs indiens ne sont pas autorisés à dépasser la limite de leurs propriétés.

Loin de s’avouer vaincu, l’opérateur tribal a recouru à la Cour d’appel de Washington. Dès lors, ses avocats ont demandé l’ajournement de la précédente sentence. Et ce, jusqu’à ce que les questions juridiques majeures soient adressées de façon appropriée. Cependant, le juge fédéral de Washington s’est également prononcé pour l’annulation du pacte de la Floride avec la communauté indienne. En particulier, il a décrété l’illégalité des paris sportifs à distance que cette tribu exploite.

Le lendemain, Google a préféré interdire toutes promotions sur les jeux d’argent en Floride à titre préventif. Actuellement, les Séminoles et l’État de Floride risquent de perdre des millions de dollars de bénéfices à cause de cette affaire. De plus, certains employés seront probablement confrontés au chômage technique en attendant le dénouement judiciaire. D’après les prévisions, les autorités de Floride recueilleront près de 2,5 milliards de dollars grâce aux paris sportifs d’ici 2025. Naturellement, les évènements récents bouleversent la réalisation de cette estimation.

Des démarches respectables

Depuis toujours, Google s’est donné pour mission de préserver les amateurs de paris contre un environnement abusif. En bref, la compagnie n’a cessé de prôner le jeu responsable et fiable. Étant donné les circonstances en Floride, elle n’a pas hésité une seconde à prohiber toutes promotions sur les jeux d’argent dans cette juridiction. D’autre part, Google prévoit également une « désapprobation temporaire » pour ce type d’annonce. De cette manière, la société empêche la diffusion des communiqués avant la résolution des principaux manquements aux règles. Tant que le verdict du juge reste en vigueur, Google projette de maintenir ce cap.

Par conséquent, les publicités sur les casinos en ligne, les paris sportifs et toutes formes de jeux de hasard ne sont plus disponibles sur ses réseaux. Exceptionnellement, la firme va établir des pénalités à l’égard des opérateurs qui veulent passer outre ces règles. Ainsi, ils écoperont d’un avertissement, voire d’une suppression de leurs comptes, s’ils persistent dans cette voie. En 2020, Google a déjà instauré un système de blocage afin de restreindre la visibilité des marketings pour l’alcool et les jeux d’argent parmi les internautes. Rappelons que le géant a récemment gagné un procès l’accusant de diffuser délibérément des promotions de ce genre en Italie.

Nouvelle-Galles du Sud : soupçon de blanchiment d’argent dans les pubs

Le blanchiment d'argent passe par les machines à sous en Nouvelle

L’Independent Liquor and Gaming Authority (ILGA), l’autorité de régulation des jeux de hasard du pays, demande la tenue d’une enquête. Elle concerne le blanchiment d’argent s’opèrerait dans les pubs et les clubs de la Nouvelle-Galles du Sud. Le régulateur requiert l’intervention de la NSW Crime Commission (NSWCC).

D’importantes transactions suspectées de blanchiment d’argent

Selon les craintes de l’ILGA, des gangs criminels utilisent les machines à sous pour blanchir leur argent sale. D’importants mouvements financiers dévoilés par le système de surveillance de données du régulateur confirment leurs soupçons. Les délinquants opèrent dans plusieurs villes du pays. Les machines à sous de Sydney semblent également participer au trafic. En effet, 180 slots ont générés 5,5 millions de dollars d’une manière suspecte.
Concrètement, un joueur pénètre dans un établissement proposant des machines à sous, et démarre une partie.

outefois, il apporte une grosse somme en liquide et l’utilise sur un slot. Il mise un petit montant, puis encaisse ses « gains ». La commission d’enquête relate plusieurs exemples démontrant cette méthode. Par exemple, la police a transmis à la NSWCC le cas d’un club où elle a retrouvé 25 pièces de plus de 1400 $ chacune. Elles sont placées sur des machines à sous puis encaissées. Pour sa part, David Byrne, l’enquêteur en chef de l’État sur les jeux, rapporte également un cas similaire. Une caméra de surveillance d’un pub de Sydney a enregistré les mouvements de plusieurs personnes. Elles injectent 19 000 $ dans une machine à sous et misent seulement 1 $. Les limiers identifient ces parieurs comme les membres d’un groupe de crime organisé de la côte est.

Par ailleurs, les malfaiteurs utilisent aussi les toxicomanes pour arriver à leurs fins. En effet, l’argent à blanchir provient principalement de la prostitution et du trafic de drogue. Les criminels envoient un junkie jouer et encaisser l’argent en échange d’une commission dérisoire, mais suffisante pour assouvir son addiction.

Une loi trop restrictive

De son côté, Philip Crawford, patron de l’ILGA, envoie une lettre au Premier ministre. Dans celle-ci, il met en lumière une incohérence législative. Il explique que les textes lui permettent de mener des enquêtes au sein des casinos, mais pas ailleurs. Or, les joueurs ont accès aux machines à sous dans des lieux de divertissement comme les pubs ou les clubs.

Pour Byrne, la solution se trouve dans les paris sans numéraire. Cela signifie que les joueurs n’utilisent plus de liquides pour actionner les slots. Grâce à ce système, ils disposent d’une carte préchargée, obtenue uniquement après inscription. Cela facilite le suivi des comptes et entrave les tentatives de blanchiment d’argent.

En attendant, le commissaire du NSWCC, Michael Barnes, sollicite une coopération dans cette enquête. Ce dernier appelle tous ceux qui travaillent dans des lieux comportant des machines à sous à raconter ce qu’ils ont vu. Il rappelle que 85 milliards de dollars ont été misés dans des pubs et des clubs en 2020. Bien qu’aucune allégation n’est permise, ce montant est trop élevé pour que tout l’argent provienne de source légale.

Licences de jeu : les autorités de Curaçao sous contrainte

Curaçao doit définir des conditions strictes pour ses licences de jeu

Nième victime de la crise sanitaire, Curaçao se tourne vers les Pays-Bas pour son salut. Cette île des caraïbes Néerlandaises doit se plier à la volonté de son sauveur et fait amende honorable.

125 millions d’euros avec contrepartie

L’économie de l’île de Curaçao est au plus mal. Avec le déclin du secteur touristique à cause du coronavirus, cette ancienne colonie néerlandaise peine à panser ses blessures. Ainsi, elle s’est tournée naturellement vers les Pays-Bas, nourrice historique pour le tirer de ce mauvais pas. Heureusement, ce dernier ne fait pas la sourde oreille et manifeste un désir profond de contribuer au salut de cette île néerlandaise.

Récemment, les 2 entités participent à des pourparlers. Une décision importante ressort des débats. Curaçao recevra une troisième tranche d’aide d’une valeur de 125 millions d’euros sous certaines conditions. À savoir, l’institution d’un régulateur autonome spécialisé dans l’iGaming et l’assainissement de l’environnement financier de Curaçao. Ces requêtes imposées s’inscrivent dans l’effort du gouvernement néerlandais de légaliser le secteur des jeux d’argent dans son territoire.

La situation presse. Face à la montée en force du jeu illégal aux Pays-Bas, cette autorité se doit d’agir et vite. Depuis plusieurs années, les joueurs néerlandais sont les victimes directes d’opérateurs sans scrupules. Pour davantage de profit, ils n’hésitent pas à contourner les lois et faire fi du jeu responsable et équitable. Leur dénominateur commun concerne la licence de jeu de Curaçao. C’est un passe-partout utilisé par les casinotiers pour investir les marchés peu réglementés comme les Pays-Bas. Ce dernier compte remédier définitivement à cette situation avec la mise en place d’une autorité de régulation nationale.

En attendant cet évènement, c’est Curaçao qui doit faire l’effort. Cette île des Caraïbes doit instaurer des critères de licence plus strictes et des garde-fous éprouvés contre le blanchiment et le crime organisé. « La criminalité internationale est si importante sur les îles que les politiciens malveillants ont beaucoup de pouvoir et d’argent, et les personnes bien intentionnées n’ont aucune chance », affirme le député néerlandais Ronald van Raak.

La faille des licences de Curaçao

Délivreur de concession depuis 1996, Curaçao a flairé un bon filon dans les jeux d’argent et en a fait une spécialité. L’autorité de régulation de ce pays a distribué 4 licences depuis sa création. Les bénéficiaires sont des agrégateurs et exploitants de casino : Antillephone, Cyberluck, Gaming Curaçao et Interactive Licensing.

Très avantageuses, ces autorisations permettent à ces 4 entreprises d’octroyer des sous-licences à toutes les entités intéressées. Ce deuxième type d’accréditation est moins coûteuse, sous taxé et plus rapide à acquérir. Ce qui explique pourquoi de nombreux opérateurs de jeux en herbe se ruent dessus. C’est aussi un laissez-passer juridique pour tous les marchés iGaming du monde. Le contrôle en aval étant quasi-inexistant, les casinotiers détenteurs de ces sous-licences bénéficient d’une large liberté de manœuvre. Malheureusement, bon nombre d’exploitants n’utilisent pas cette faculté à bon escient. Un article du journal d’investigation Follow The Money dévoile que 40 % du jeu illicite de la planète est lié à Curaçao. La lueur d’espoir réside dans cette initiative du gouvernement d’assainir le milieu sous l’impulsion des Pays-Bas.

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